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« Pour protéger la nature, ce n’est pas la violence qui manque mais la sensibilité. »

On a en nous cet élan pour la nature mais on l'a beaucoup réprimé. Or, plus on y va, plus on a besoin d'y aller et je pense de la protéger.

Traductrice de formation, Gabrielle Filteau-Chiba a un jour, sur un coup de tête, quitté sa vie citadine à Montréal pour vivre durant trois ans exposée au grand froid dans une cabane sans eau et sans électricité, perdue dans les forêts du Kamouraska. A l’occasion de la parution en France d’Encabanée, son premier livre tiré de cette expérience, l’autrice Gabrielle Filteau-Chiba a bien voulu prendre le temps de délier sa pensée de romancière des bois et des bêtes et d’en dire davantage au sujet de ses passions et de la joie de vivre « en cabane ». Propos recueillis par Matthieu Delaunay.

LR&LP : Encabanée est l’histoire presque autobiographique d’une femme qui quitte son appartement confortable de Montréal pour partir en forêt et plonger en elle-même. Le livre relate dix jours de cette expérience, mais vous y avez passé beaucoup plus de temps, pouvez-vous raconter la genèse de cette « fuite verte » ?
En 2012, c’était l’année des manifestations étudiantes au Québec, le « Printemps Érable », je travaillais comme traductrice dans une super boîte et avais décidé de prendre une semaine de vacances dans le Bas-Saint-Laurent.

Des amis louaient une maison à Kamouraska, j’ai planté ma tente dans leur cour et l’opération séduction a été si efficace avec la plage, les chutes cachées en forêt, les joyaux de la nature, que finalement, je suis restée cinq semaines.

Les humains étaient aussi beaux que la nature, une communauté alternative se tissait, j’ai trouvé que je me verrais ici et j’ai cherché des maisons ou des terrains à vendre. Et j’ai trouvé une cabane, avec un jardin juste à côté d’une rivière poissonneuse avec des pommiers qui donnaient déjà pas mal de fruits… Pour l’autonomie et le futur, c’était génial !

Gabrielle Filteau-Chiba

LR&LP : Cela faisait déjà quelques années que vous rêviez d’aller à la campagne.

Oui, mais je me disais que ça m’arriverait, comme tout le monde, mais à la retraite. On fait comme on peut, on économise toute notre vie et quand vient le temps on s’achète un chalet ! Quand j’ai vu les prix des terres de là-bas, je me suis rendue compte que je pouvais presque en acheter une cash.

J’ai donc trouvé la cabane avec une forêt de 16 acres (6 hectares ndlr) sur le bord de la rivière Kamouraska, avec une certaine partie déboisée pour y faire des jardins. La cabane avait l’air en bon état mais je n’y connaissais rien en construction donc je ne pouvais pas savoir que l’intérieur était pourri et que les souris y vivaient depuis 30 ans.

C’est en 2013 que j’y ai passé mon premier hiver, et Encabanée est le récit de ce mois de janvier qui a été le plus difficile que j’ai vécu. Je suis restée environ trois ans dans les mêmes conditions, même si j’ai essayé d’améliorer l’ensemble avec un panneau solaire qui me permettait d’entendre la radio. Mon seul lien extérieur, c’était le bulletin de nouvelle de Radio Canada.

Mais tout ça dépendait de la neige et du soleil, parfois je n’avais pas de radio ou d’éclairage pendant plusieurs jours. La locomotive transportant du pétrole qui passait sur le chemin de fer pas très loin de ma cabane à 4h le matin et l’après-midi me servait aussi d’horloge. J’aurais pu avoir une montre, mais je voulais jouer le jeu à la dur.

Pas de perceuse, pas électricité, j’ai appris là énormément de choses. Je n’étais pas manuelle, et ne le suis pas encore, mais je voulais sortir de ma zone de confort. Les ermites ont besoin d’un ou deux contacts avec la civilisation. J’avais une très bonne amie chez qui j’allais faire mon lavage et recharger ma batterie et prendre un bon bain chaud de temps en temps (rires).

Je n’étais pas totalement isolée comme dans Into The Wild. Finalement, après trois ans j’ai rencontré mon chum (conjoint ndlr) et ça n’a pas pris de temps pour que je tombe enceinte ! Donc on s’est construit une maison à énergie solaire à côté de la cabane. On a vécu là cinq ans et on vient de déménager car ma fille est rentrée à l’école.

LR&LP : Chacun souhaite, au moins pour un temps court, trouver refuge hors des villes, mais qu’est qui a déclenché le fait de franchir ce pas immense ? 
J’ai toujours beaucoup campé dans ma vie. L’été, je partais ramasser des fruits en Colombie Britannique pour payer mes études. Je montais ma tente et campais-là pendant plusieurs mois.

Mes premières expériences m’ont montré que j’étais bien avec peu de choses. J’avais cette confiance en moi essentielle.

En 2012, il faisait très chaud en ville et désagréable et une fois arrivée au bas Saint Laurent, mes sens se sont réveillés. En ville, on est bon pour s’adapter, ne plus sentir certaines odeurs, ignorer certains bruits plus dérangeants qu’on finit par ne plus entendre.

Là-bas, j’ai découvert de l’air pur, de l’eau excellente, des étoiles par milliards et des animaux comme des bélugas, des baleines, ça me donnait une joie immense. Ma famille est urbaine et j’étais heureuse en ville mais j’ai eu là un éveil des sens.

Crédit : Priscilla Du Preez

LR&LP : Comment avez-vous géré la peur inhérente à ce genre d’expérience ?  

Arriver comme ça, c’était effrayant mais je peux dire aujourd’hui que, cette peur, j’ai surtout appris à vivre avec elle. Ma peur du noir est un exemple éloquent. Je devais stationner ma voiture à un kilomètre de ma cabane. Le sentier que j’empruntais était linéaire, sans issue et entouré d’arbres très serrés.

La forêt grouillait, ce lieu était un carrefour d’animaux. J’étais habituée à voir des traces de lynx, d’ours, de coyotes. Au début, j’étais tétanisée et allumais ma lampe de téléphone portable dès un bruit m’effrayait. Et puis, au fil du temps, le noir, je l’ai dompté.

Je marchais dans la forêt sans lampe de poche, sans lunettes, avec une confiance nette : je savais que je n’étais pas en danger. 

Dans le fond, les animaux ne nous veulent pas du mal, c’est Disney et la propagande qui nous apprennent que tout ce qui est dans la nature est épeurant (effrayant, ndlr), vicieux ou touche au film d’horreur.

On nous a abreuvés d’images et d’histoires par rapport aux loups ou aux ours et j’avais un déconditionnement à faire. En passant beaucoup de temps en forêt tout s’est fait tranquillement.

On devient aussi meilleure pour chauffer le poêle, pour vivre au quotidien, on apprend, on s’améliore. Rien que d’en parler, ça me manque beaucoup.

Capture d’écran

LR&LP : Pensez-vous que votre expérience est à la portée de n’importe qui ?
Oui, je ne suis pas spéciale, je suis juste plus facilement écœurée de certaines situations et je me préfère me réinventer ailleurs.

Pour moi, c’était d’abord un rejet de la ville qui m’a amenée vers la cabane, même s’il y avait aussi un appel de la nature.

Mais je pense que n’importe qui s’expose et passe du temps dans la forêt va être apaisé. Être loin de toutes les stimulations et des sources de stress est excellent pour le système nerveux.

LR&LP : Vous avez appris l’abandon total, le lâcher prise, en incarnant par -30°C un terme aujourd’hui usé à force d’être trop utilisé.

Dans La quête de l’ourse d’Yves Thériault ou d’autres guides, on apprend beaucoup de choses sur la philosophie, et certains savoirs des Premières nations, des trappeurs, des coureurs de bois, de tous ces gens qui vivaient plus près de la nature qu’aujourd’hui.

Ces personnes vivent en économie de moyens permanente, elles marchent en préservant leur énergie, en ne faisant aucun bruit. En canot, il faut éviter que l’aviron cogne la coque ; bref chaque son qu’on envoie dans la nature est un signal.

Si on est hyper bruyant, tous les animaux s’en iront car ils sentent une énergie combative ou stressée. Ils vont nous regarder, mais se tiendront à distance. Si nous sommes calmes, silencieux et patients, ils pourront venir nous voir.

Souvent, je m’asseyais, le matin au lever du soleil dans le froid, et des mésanges venaient à 15, 20 ou 30 ! J’essayais d’associer le chant à l’oiseau : Gros-bec errant, geai, cardinal… je lisais une encyclopédie vivante !

J’avais oublié tout ce que la nature peut nous apprendre, j’étais trop académique. Finalement, c’est par l’expérience qu’on apprend encore mieux.

LR&LP : Votre second roman, Sauvagines est la suite d’Encabanée et parle d’une vengeance liée à cette sensibilité à la beauté, à la protection de la nature. Est-ce que vous rangeriez vos livres dans la catégorie de l’éco-féminisme ?

Ce terme me plaît, mais surtout le préfixe « Eco ». Je suis une féministe, mais suis aussi très heureuse d’être une femme à la maison. Je souhaite que les femmes soient respectées, je suis pour l’équité, que les femmes aient les mêmes opportunités que les hommes, mais nous sommes différents et je suis contente que mon homme aille pelleter de la neige et fendre du bois, tandis que je suis avec mes marmites et mes potions.

Chez nous, le partage des tâches est très « genré » finalement. Devenir mère m’a donné le goût de changer le monde et d’être parmi celles et ceux qui parlent de la cause des femmes et de la nature.

Sauvagines était un beau véhicule, un roman qui décrit deux femmes qui ont des sensibilités similaires mais des points de vue différents : une radicale, l’autre plus dans la conciliation. J’ai aimé ce dialogue pour montrer différentes conceptions par rapport à la mort.

Ce roman est aussi une histoire de meurtre, d’une garde-chasse qui veut tuer un braconnier dont les pièges ont manqué tuer son chien. Ça m’est arrivé, et ce meurtre, j’en ai rêvé. Je voulais tuer ce braconnier de la pire des manières, et je me suis rendue compte que j’avais trop de violence en moi.

Mais on s’en était pris à mon chien… la louve en moi s’est réveillée et j’ai voulu me venger ! Dans la nature, je ne sais pas s’il y a beaucoup d’animaux qui se vengent, mais dans ce roman je voulais lui donner ce droit.

Souvent, les histoires ne finissent pas bien pour la nature : les coupes à blanc, la destruction des écosystèmes, on est à l’ère des catastrophes et j’ai beaucoup d’activistes autour de moi qui tombent dans la dépression, le burn out.

Ils sont dépassés, parce que la tâche est colossale.

On est sur le Titanic, on ne sait pas quoi faire, et tout le monde crie en même temps. J’avais donc envie de finir ce livre en beauté et donner à la nature le droit de gagner

Ali Kazal

LR&LP : Partir vivre en cabane dans les mêmes conditions que les vôtres pendant trois ans, c’est déjà très rare chez les hommes, mais ça l’est encore plus chez les femmes. Je ne cherche pas à vous convaincre que vous êtes plus féministe que ce que vous dites, mais ce livre me semble être un manifeste d’Empowerment !

Ces vrai que ces femmes sont trop cool ! Je ne savais pas que ça produirait cet effet-là d’ailleurs, mais j’ai rencontré beaucoup de lecteurs et de lectrices et reçois encore beaucoup de courrier.

Des histoires de femmes reviennent souvent, mes livres ont été des coups de pouce pour elles, ils ont inspiré des gens.

Pour en revenir à « l’empuissancement féminin », j’ai reçu des témoignages de planteuses d’arbres qui m’ont raconté qu’elles se partageaient Encabanée, les jours où elles étaient blessées ou menstruées et n’allaient pas planter des arbres. Ça me touche de penser que ma petite histoire de cabane puisse donner le push de plus.

On a en nous cet élan pour la nature mais on l’a beaucoup réprimé. Or, plus on y va, plus on a besoin d’y aller et je pense de la protéger.

J’ai toujours été fascinée par les fourrures, je n’ai jamais voulu en acheter mais je trouve ça très beau, mais suis écœurée de penser qu’on puisse tuer un renard uniquement pour sa fourrure en laissant pourrir la viande. On déshonore les animaux.

Les Premières Nations nous ont appris à notre arrivée à faire différemment, l’animal servait à tout, rien n’était gaspillé et il était respecté.

Aujourd’hui, les fourrures sont encore un trafic, avec beaucoup d’acheteurs qui passent par le marché noir. J’ai interviewé des agents de protection de la faune, j’ai beaucoup lu le site du ministère de la faune et des forêts, je suis allée lire toutes les lois et règlements pour relever les absurdités, adoptées il y a longtemps et hyper laxistes, mais qui n’ont pas été révisées.

LR&LP : Le film de Richard Desjardins « L’Erreur boréale » sur la déforestation de la forêt québécoise a plus de vingt ans, et la plupart des Québécois et Québécoises l’ont vu. Pourtant, rien n’a réellement bougé depuis.

C’est même devenu pire parce qu’ils veulent doubler l’exploitation forestière ! Mais avec quoi ? Dans le nord de la forêt boréale, il n’y a plus rien !

Le sud du Québec s’est fait anéantir, et heureusement beaucoup d’initiatives locales ont permis de préserver quelques parcelles, mais le lobby forestier est très fort. Il était très fort quand l’erreur boréale est sorti, mais c’est encore ça aujourd’hui.

On a juste changé les termes : on ne dit plus coupe à blanc mais « coupe avec protection de la régénération des sols. (CPRS), avec protection des matières ligneuse »… etc.

Ils inventent des longs termes qui ne veulent rien dire, et la forêt recule !

Il n’y a pas assez d’agents pour contrôler, et les braconniers et les compagnies le savent. On a encore une culture de domination de la nature plutôt que de protection et admiration. Je vois la prochaine génération qui est moins chasseur que photographe. J’ai conscience que la chasse est aussi un art qu’on perd, mais notre rapport au territoire doit se transformer.

Capture d’écran

LR&LP : Plus que de la domination, n’est-ce pas plutôt de la négligence ou de l’indifférence ?

Sans doute. On empêche la vie de renaitre. Mais les gens ne connaissent pas leur pouvoir. On nous a appris à obéir au Québec.

La religion y est pour beaucoup, car il y avait peu de liberté d’expression sous l’église catholique et il s’est passé des choses traumatisantes pour que le Québec rejette complètement son système spirituel, qu’on n’a d’ailleurs pas remplacé.

Je sais que la nature nous gouverne. On a besoin de retourner dans le bois et de ralentir, la lecture induit ça aussi. Je fais ma propre propagande verte en fait ! On nous conditionne au travail, à la radio par rapport au paraitre et à la réussite, mais il y a un autre modèle possible.

La résistance, c’est très excitant et c’est la peur qui nous empêche d’agir. Ce que nous vivons, c’est plus une annihilation : on réduit tout à néant. Les dérives actuelles sont graves.

On ne prend pas soin des gens vulnérables, on prend soin de l’élite et on a beaucoup axé notre vie sur « être parfait, productif, poli. » Je pense que c’est fini la politesse.

La fiction est géniale pour ça, je n’aurais jamais osé dire sur la place publique ce que j’ai écrit dans un roman. Notre rapport à la fourrure au Québec est hyper important de façon métaphorique, car on est encore une colonie de ressources minières, pétrolières, gazières…

Nous avons aussi les plus grandes réserves d’eau douce au monde, il y a quelque chose à protéger. C’est excitant et essentiel. Je pourrais écrire des romans sur des choses horribles, mais on n’a plus de temps à perdre. Il faut dynamiser le mouvement, qu’il y ait plus d’écologistes, de conscience environnementale, de solidarité entre les gens.

LR&LP : Est-ce qu’on ne manque pas d’action violente pour protéger la nature ?

Je pense qu’on manque de témoins, on ne voit pas ce qui se passe en ce moment, obnubilés par d’autres choses. En allant sur le terrain, on se rend compte d’à quel point c’est dégueulasse !

On a une idée très vague de la nature, qui se résume à celle quand on va skier : on voit la montagne, mais si on regardait vraiment ce qui se passe dans les forêts publiques supposées appartenir à tous, la manière dont on récolte le bois ou les animaux…

Si les gens voyaient réellement ce qui se passe, ils seraient beaucoup plus choqués !

Il y a un gros travail en ce moment de green washing de la part du gouvernement et des compagnies : « 2 milliards d’arbres vont être plantés », mais finalement ils ne l’ont pas été ; le ministère paye des publicités sur Facebook sur lesquelles on voit de belles photos d’animaux, « un fait inusité sur la martre d’Amérique », etc…

Mais s’ils aimaient vraiment la nature, les règlements seraient différents. Ce n’est pas la violence qui manque, mais la sensibilité.

Crédit : Jaël Vallée

LR&LP : Comment gardez-vous le moral ? Pensez-vous qu’on va s’en sortir ?

Clairement oui. Je pense que les femmes sont plus optimistes, parce que nous portons ou pouvons porter la vie. On n’a pas le choix.

Parce que la nature est plus forte que nous, et malgré toute la méchanceté des hommes il va se passer des choses majeures et des leçons d’humilité vont être données.

La tempête du verglas en 1998, pendant laquelle le Québec a manqué de courant pendant deux semaines, en plein mois de janvier, a montré une solidarité entre voisins importante. On pense que c’est toujours le chaos quand ça pète, mais pas du tout !

Même si on va avoir eu le temps de faire énormément de dommages, ce que j’espère, c’est que chaque famille essaie d’adopter des lieux concrets pour les protéger. On a tous une place qui nous a touchés par sa beauté.

Si on peut juste protéger quelques arbres autour de nous, aller voir les forêts et en parler, je pense que ce sera déjà un beau début.

Moi, mon but est de les acheter ces forêts. Je n’ai pas encore assez de sous pour le faire, mais au Kamouraska j’ai protégé deux bons secteurs ! Dans Sauvagines, je conclue en disant que je vais avoir besoin de myriades d’allié.es, un réseau de gens ayant des valeurs sociales d’entraide.

Je ne fais plus confiance dans le public et les grands systèmes pour protéger la nature, ils sont en mode profitabilité. Notre espoir va venir d’initiatives privées, de conseils de citoyen qui vont mettre leur argent ensemble, un peu comme avec le Mont Pinacle dans les cantons de l’Est qui a été protégé par un particulier.

Et pour ceux qui ont moins d’argent, je les encourage à aller marcher et nourrir le lien avec la nature, nourrir la joie et la bienveillance. Je prends le point de vue féminin, car c’est vers cette sensibilité que je souhaite aller, je trouve que nous nous sommes tous endurcis, comme de bons soldats.

Je suis pour le ruissellement : si mes livres se vendent, j’aide les projets autour de moi pour protéger des hectares de forêts.

Voilà ce qui m’anime pour ma fille et les autres enfants qui n’ont pas accès à la nature : protéger un gros bout du Québec et dire qu’on a fait ça ensemble, contre les lobbys. Il faut rêver !

Matthieu Delaunay

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