Le poumon vert de la planète. C’est ainsi qu’on appelle depuis longtemps la forêt amazonienne. On a tous appris que les plantes absorbent l’excès de notre fameux CO2 qui entraîne le réchauffement climatique et rejettent l’oxygène que nous respirons. Il se pourrait bien que nos enfants n’apprennent jamais cela à l’école.
Depuis l’ère industrielle, la photosynthèse des plantes avait augmenté de 30%. Or depuis les années 90, elle baisse, alors que la combustion des énergies fossiles a augmenté. Les plantes semblent capables d’absorber un quart des 36 milliards de tonnes de CO2 que nous émettons, mais ces êtres vivants ont aussi leurs limites.
Au rythme de la déforestation, les plantes ne parviendront pas à compenser nos émissions. Des chercheurs ont soumis des plantes à une exposition drastique de CO2, bien plus importante que les taux habituels. Ils ont observé que la composition des feuilles se modifient, les rendant plus difficiles à manger pour les herbivores et moins accueillantes pour les larves. De plus les plantes migrent vers les pôles à cause des bouleversements climatiques.
Comme toujours en affaire d’environnement, tout est lié. Nous ne pouvons pas isoler la question du réchauffement par le CO2 de nos modes de vie. En achetant des fruits et légumes hors saison par exemple, nous remplissons des camions entiers qui roulent à l’essence et participent au réchauffement climatique ainsi qu’à la désertification de certaines régions.
Nous ne pouvons exiger de nos États et des grandes entreprises des mesures sérieuses sans prendre au sérieux, dans notre quotidien, ce à quoi nous participons. Pour que nos enfants et leurs enfants puissent respirer.