Retournement de situation incroyable pour le protecteur des baleines : le gouvernement danois refuse son extradition vers le Japon. Le fondateur de l’ONG Sea Shepherd va pouvoir retrouver sa famille en France, où il réside désormais.
Après 149 jours de détention, Paul Watson va enfin retrouver sa liberté. Finie la cellule de l’établissement pénitentiaire de Nuuk au Groenland de laquelle la vision fugace de baleines par la fenêtre lui a permis de tenir le coup dans cette saga judiciaire. Son emprisonnement a été prolongé six fois et quatre recours ont été rejetés.
Paul Watson avait été arrêté le 21 juillet alors qu’il s’apprêtait à quitter le port groenlandais à bord de son bateau, le John-Paul-DeJoria, pour stopper un nouveau navire-usine japonais de chasser les baleines dans le Pacifique nord. Il était depuis dans l’attente d’une potentielle extradition vers le pays du soleil levant, dans le cadre d’un mandat d’arrêt international émis par le Japon.
Depuis son arrestation, le navire a d’ailleurs commencé son triste ouvrage dans les eaux nippones et a tué plusieurs rorquals communs, une première tragique en 50 ans.
Ce mardi 17 décembre, le Danemark a finalement pris décidé officiellement de refuser son extradition, ainsi que l’ont partagé Sea Shepherd France et les avocats de Paul Watson à la presse. La nouvelle a provoqué la liesse des soutiens de Paul Watson, dont la charismatique Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France.
« Paul est libre ! Quelle joie et quel soulagement, il n’y a pas de mots pour exprimer ça » exprime-t-elle lors d’un live
Paul Watson devrait sortir dans les prochaines heures de prison. Il va pouvoir reprendre ses activités pour la protection des cétacés et de l’océan depuis son camp de base français.
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