Ce petit rongeur agricole a le sens de la famille.
Lorsque l’un des membres du cercle familial revient stressé ou traumatisé d’une rencontre malheureuse ou d’une course-poursuite bouleversante, toute la famille l’entoure, le couvre de baisers du bout de la truffe et le cajole pour le réconforter.
Et il en a bien besoin puisque son cœur peut battre à plus de 500 pulsations par minute, ce qui explique au passage sa courte espérance de vie même pour le plus choyé des campagnols !
Les campagnols des champs bâtissent de véritables villes souterraines constituées de 2 sortes de réseaux. D’un côté, ils placent les nids. Et de l’autre côté, des chambres à provisions et des galeries logistiques.
Leur domaine peut s’étendre autour de ce réseau souterrain jusqu’à 400m² pour les femelles et 1.500m² pour les mâles !
Les campagnols pullulent davantage qu’avant du fait des hivers moins rigoureux et du remembrement agricole qui a remplacé les paysages de bocages par d’immenses prairies, bien plus faciles à conquérir.
Autre fait expliquant leur surnombre : la disparition de leurs prédateurs. Si leurs galeries provoquent le désespoir des agriculteurs, aménager des habitats pour les rapaces et renards permettra de rétablir les écosystèmes.
Une jolie information rapportée par Benoît Prospero, journaliste de l’émission “Le monde merveilleux du vivant” sur FranceBleu et Nicolas Gilsoul