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Trois salariés d’un abattoir sont jugés pour maltraitance sur des animaux

La vidéo du collectif L214 montrant les derrières de l’abattoir Bio d’Alès avait fait le tour des réseaux sociaux et soulevé énormément de réactions. Le procès en correctionnel de trois salariés et de la collectivité territoriale gestionnaire de l’abattoir du Vigan vient d’ouvrir pour juger la cruauté envers les animaux. Justice Il y un peu […]

La vidéo du collectif L214 montrant les derrières de l’abattoir Bio d’Alès avait fait le tour des réseaux sociaux et soulevé énormément de réactions. Le procès en correctionnel de trois salariés et de la collectivité territoriale gestionnaire de l’abattoir du Vigan vient d’ouvrir pour juger la cruauté envers les animaux.

Justice

Il y un peu plus d’un an, en février 2016, le collectif L214 Ethique et Animaux publient une vidéo choc qui dénonce des actes de cruauté envers plusieurs animaux avant leur abattage. Les détails font mal au cœur et les consommateurs face à ces images très dures ont relayé la vidéo sur les réseaux sociaux. Sébastien Arsac, cofondateur et porte-parole de L214 aimerait « mettre en lumière la violence inhérente aux abattoirs.

Le cas du Vigan est d’autant plus flagrant qu’il représentait une sorte d’image idéale, puisque c’est l’un des plus petits de France, labellisé bio ». Ici, ce n’est pas la consommation de viande qui est remise en question mais bel et bien la manière dont les animaux sont traités avant leur abattage. En effet, l’article du code rural désignant les animaux comme des « êtres sensibles », interdit « l’abattage ou la mise à mort d’un animal sans précaution pour lui éviter de souffrir » ainsi que la « saignée tardive d’un animal étourdi pour abattage ». L’avocate de L214, une des parties civiles du procès souhaite mettre en lumière un phénomène « plus général et plus structurel » alors que l’avocat de la communauté de la commune parle de « comportements individuels » déviants. En effet, le véritable enjeu de ce procès est de faire office d’exemple.

Le point d’orgue d’une lutte de longue date

L214 continue ses dénonciations en fournissant des preuves vidéos qui ne peuvent être contestées. Sept enquêtes préliminaires concernant d’autres établissements ont été ouvertes. Aujourd’hui, les parties prenantes de ces actes risquent des amendes entre 750 € et 3 750 € maximum selon les cas, et les délits pénaux relevés pourraient engranger 2 ans d’emprisonnement. Au-delà de ce procès se pose la question de l’interrogation face à nos modes de consommation ; le boycott et le changement des habitudes alimentaires ne peuvent que pressuriser le gouvernement à imposer aux industriels / éleveurs / abattoirs à adopter des techniques plus respectueuses des animaux. Le procès se terminera dès ce vendredi 24 mars 2017.

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Diane Scaya

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