Le trafic illégal d’ivoire est responsable de la mort d’un éléphant toutes les 15 minutes. Heureusement, de nombreuses associations comme The David Sheldrick Wildlife, nées de formidables initiatives et de la passion pour la vie sauvage, se battent quotidiennement pour protéger les éléphants et les rhinocéros.
Une vie pour les éléphants
En 1977, Daphné Sheldrick crée l’organisme The David Sheldrick Wildlife Trust en mémoire à son mari, un naturaliste célèbre et le fondateur du Warden Tsavo East National Park. Ces deux-là ont consacré leur vie à défendre avec ferveur la vie sauvage kenyane : « Nos équipes travaillent sur le terrain chaque jour pour mettre fin au braconnage, préserver les habitats menacés, secourir et prendre soin des animaux blessés pour leur permettre de retourner à la vie sauvage. »

Actions multiples et bienveillance
Leurs actions sont multiples : ils luttent contre le braconnage, soignent les éléphants blessés, recueillent les jeunes éléphants avant de les réintégrer dans la nature. Aujourd’hui, les dix équipes qui luttent contre le braconnage meurtrier des éléphants et des rhinocéros ont déjà arrêté plus de mille braconniers et ont retiré 140 000 pièges, les 4 unités mobiles vétérinaires ont soigné 168 éléphants blessés en 2015, sans compter les autres animaux qui croisent leur route, plus de 200 jeunes éléphants ont été recueillis dans ce véritable orphelinat. Il est par ailleurs reconnu comme « le meilleur orphelinat pour éléphant au monde ». L’organisme fonctionne grâce aux dons et son programme d’adoption d’un éléphanteau orphelin, souvent victime du braconnage, coûte 50 dollars par an, ce qui permet de lui prodiguer soins et protection avant son retour à la vie sauvage.

Hello in elephant
Depuis quelques années, c’est la fille de Daphné Sheldrick, Angela Sheldrick, qui a repris le flambeau. Plus jeune, elle a pris conscience de l’importance de faire connaître l’organisme sur Internet et notamment sur les réseaux sociaux pour continuer durablement l’action de protection de la vie sauvage : « Il est urgent que les personnes utilisent les réseaux sociaux pour partager des histoires sur les éléphants. C’est un effort pour ne pas oublier que la nature est un monde merveilleux. Si nous la perdons, nous perdrons une partie de nous-mêmes. ». C’est d’ailleurs elle qui est à l’origine du site Hello in Elephant qui vous permet de traduire un texte.. en éléphant !

Une très belle histoire de famille qui compte grandement pour la protection de la vie sauvage Kenyane. Vous pouvez suivre et soutenir The David Sheldrick Wildlife Trust sur Facebook, Twitter et/ou Instagram.
Sources : Positivr / The David Sheldrick Wildlife Trust / Instagram / Hello in elephant

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