L’Université de Washington vient de présenter le premier téléphone portable sans batterie. S’il n’est encore qu’à l’état de prototype, cette nouvelle technologie pourrait représenter à terme une économie d’énergie conséquente et surtout la fin des batteries polluantes.
Une industrie contraignante
Un groupe de chercheurs de l’Université de Washington travaille depuis quelques temps sur la problématique des batteries portables. En effet, les téléphones les plus puissants sont parfois équivalents à nos ordinateurs. Puissance et actions simultanées sont poussées à de très haut niveaux. L’une des premières problématiques des constructeurs reste toutefois celle des batteries, malgré l’émergence des batteries à haute capacité ou des technologies de chargement rapide ou sans fil. En effet, le rythme de développement des appareils surpasse celui des batteries. De plus, il s’agit d’une industrie très polluante, qui est réalisée, dans la plupart des cas, dans des conditions catastrophiques : travail des enfants, blessures et morts au travail, conditions de travail terribles. Les productions de cobalt se font principalement en République Démocratique du Congo.
Un prototype au potentiel énorme
Aujourd’hui, le prototype ne paye pas de mine, il ressemble à une carte imprimée avec quelques touches et pas d’écran. Pour son bon fonctionnement, l’appareil puise son énergie dans les ondes radioélectriques émises par les équipements présents dans son environnement. Cette trouvaille n’est d’ailleurs pas toute neuve, elle reprend une technologie découverte durant la Guerre Froide par l’ex-URSS qui captait les ondes radio pour générer de l’électricité. Si pour le moment, la puissance récoltable par le prototype atteint son maximum à 3,5 microwatts contre un coup de téléphone standard (entre 2 et 3 minutes) consommant entre 600 et 1 200 milliwatts, cette découverte est pleine de potentiel. Affaire à suivre !

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