Dylan Magaster traverse le monde pour rencontrer et filmer des aventures humaines hors du commun et positives. C’est ainsi qu’il a rencontré Monica, « van-lifer » (vivant dans un van), libre, heureuse, pétillante et sourde.
Face caméra, Monica nous livre l’histoire de sa vie en langage des signes. Elle est en tailleur sur son siège et ses grands yeux rieurs remplacent les mots pour exprimer son optimisme. Son mode de vie, elle le tient de son père qui aimait arpenter les Etats-Unis dans son van aménagé, à croire que la passion d’une vie heureuse se transmet par le sang. Une fois son « bac » en poche, elle s’est rendue à Washington afin d’étudier dans la seule université reconnue pour les sourds au monde, l’Université Gallaudet.
Diplômée, elle se met à travailler et enchaîne différents boulots qui lui semblent aussi fades les uns que les autres. Elle a une voiture, une coccinelle Volkswagen pour les trajets du quotidien. Face à l’ennui de la vie qu’elle mène, elle aménage sa petite voiture avec son père en la customisant, en y rajoutant des étagères, un lit et tout ce qu’il faut pour vivre chichement pendant plusieurs jours : c’est le déclic.
Quelques années plus tard, Monica achète son fidèle compagnon : Belugie. Un van biodiesel de 1982 qui roule à l’huile végétale : « C’est ma vie, ma maison, mon bébé ». A l’intérieur, tout est pensé pour être optimal : le lit se replie en canapé, les sièges peuvent se tourner à 180°, la kitchenette est fonctionnelle et le réservoir d’huile végétale est accessible. Monica parle de son expérience au festival du Burning Man en assurant y avoir pu accueillir 5 personnes au total grâce notamment au toit-tente qui offre un atout de plus à son van adoré :
« Honnêtement, c’est tout ce dont j’ai besoin ». Pour Monica, la vie est courte et ne représente qu’un loyer que nous devons à la terre et que nous honorons en vivant heureux, alors « Que préférez-vous ? Vivre dans un rêve ou vivre votre rêve ? ». A bon entendeur !

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