Du 30 mai au 5 juin, conférences, ateliers, projections, seront organisées dans le cadre de la semaine européenne du développement durable, ayant pour objectif de promouvoir les 17 objectifs du développement durable établis par l’Agenda 2030.
Le ministère de la transition écologique invite les collectivités, associations, entreprises, administrations, établissements d’enseignement, centres de recherche, établissements publics, musées, fondations ou organismes de gestion à déposer leurs projets. Le but est de sensibiliser, apporter des solutions concrètes et inciter à l’adoption de comportements responsables. Experts, jeunes publics, professionnels, auront accès à ces activités.

À l’heure du projet de décret qui menace la protection des espaces classés en France, le recul sur les objectifs de l’interdiction du glyphosate, des grèves pour le climat des étudiants, des inondations et sècheresses qui nous attendent, ces rencontres semblent indispensables pour promouvoir un autre mode de consommation. L’occasion aussi d’échanger avec nos voisins européens.
Les projets et initiatives ne manquent pas. Ce qui manque, c’est souvent la coordination et l’échange, pour mutualiser les efforts, et la volonté politique de faire de la protection du vivant une réelle priorité. L’écart entre la prise de conscience des populations et l’action des gouvernants semble se creuser.
Nous savons maintenant que la transition écologique est sociale, et qu’elle nécessite de repenser de fond en comble nos modèles de société, notre économie et notre politique. Elle touche non seulement notre bien-être alimentaire, notre consommation énergétique et notre gestion des espaces naturels, mais aussi des choix que nous n’associons pas habituellement avec la protection de l’environnement, comme la banque où nous choisissons de mettre notre argent, les jouets que nous achetons à nos enfants ou encore nos destinations de vacances.
Bien plus qu’une semaine du développement durable, c’est une révolution sociale du quotidien qu’il nous faut entreprendre, dans des activités qui ne restent pas dans l’entre-soi de convaincus, mais qui permettent à tous d’entrevoir que le seul avenir possible est celui où l’humain ne représentera plus un danger pour le vivant dont il fait partie.