Alors qu’on apprend par différentes études que Berlin (Allemagne), Prague (République Tchèque), Varsovie (Pologne), Edimbourg (Royaume-Uni), Barcelone (Espagne) et Paris sont les villes les plus “vegan-friendly” d’Europe, c’est au Portugal qu’on constate la plus importante évolution du nombre de végétariens en 10 ans avec une augmentation de 400% entre 2007 et 2017.
Le végétarisme a toujours existé, qu’il soit éthique ou pratique. Les premières traces du végétarisme se trouvent dans l’hindouisme, au VIIIème siècle avant notre ère. Fervents croyant de la réincarnation, les hindouistes ne mangeaient pas d’êtres vivants, les animaux étant pour eux des êtres humains réincarnés. Quant à l’Europe, elle a d’abord adopté une position anti végétarienne – de par la philosophie d’Aristote et de Platon pour qui tuer les animaux pour les manger allait de soi – mais aujourd’hui le végétarisme se démocratise et le Portugal en est un bon exemple.
De 30 000 en 2007 à 120 000 de nos jours, les végétariens représentent aujourd’hui 1,2% de la population portugaise – dont 0,6% soit 60 000 personnes se disant vegans. L’étude du Centro Vegetariano démontre que la majorité des végétariens sont des femmes et des personnes âgées entre 25 et 34 ans. Pour ce faire, 2000 ménages ont été interrogés, comprenant des personnes des deux sexes vivant au Portugal et âgés entre 15 et 65 ans.

Mais le Portugal ne s’arrête pas là ! En effet le 3 mars dernier a été votée une loi obligeant les cantines des écoles, des universités, des hôpitaux, des prisons et tout autre établissement étatique à proposer au moins un repas sans produit d’origine animale. Cette nouveauté est née d’une pétition lancée par l’association la Société Végétarienne portugaise. Le texte avait alors obtenu 15 000 signatures, suffisamment pour que la question rejoigne l’ordre du jour du parlement portugais. La loi portugaise est actuellement en cours d’application ; les établissements publics disposant de 6 mois depuis la date de vote pour se mettre en conformité avec la nouvelle loi et servir chaque jour au moins un menu sans le moindre produit animal.
Voici une nouvelle qui a de quoi réjouir les défenseurs de la cause animale, mais pas que – les images chocs des abattoirs ayant de quoi faire douter les plus grands amateurs de viande.
Source photos : onpeutaussilefaire.com

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