Alors que nous entamons la 44ème journée internationale de l’environnement, la pollution des océans reste une problématique de taille pour sauver la planète et sa biodiversité.

La pollution des eaux entraine de plus en plus la mort des populations marines

Il y a quelques jours, une baleine a été retrouvée morte sur une plage du sud de la Thaïlande. Selon l’autopsie des autorités, l’animal est décédé après avoir ingurgité plus de 80 sacs en plastique. Cette découverte reste malheureusement récurrente dans la région, le pays étant l’un des plus gros consommateurs de sacs en plastique au monde. C’est ainsi que plus de 300 animaux marins qui sont retrouvés morts chaque année dans la région.

À l’échelle mondiale, la pollution des océans est de plus en plus alarmante. Tous les ans, 8 millions de tonnes de plastique se retrouvent déversés dans les eaux, soit l’équivalent d’un camion à ordures complet, chaque minute. Cette pollution cause ainsi la mort d’un million d’oiseaux de mer et de 100 000 mammifères marins chaque année.

Une étude réalisée par des chercheurs sur le « continent déchet », situé au large du Pacifique, affirmait récemment que « celui-ci représente aujourd’hui un amas de  1 800 milliards de morceaux de plastique » étendus sur des kilomètres.

Journée internationale de l’environnement

La sonnette d’alarme continue donc de retentir en cette journée internationale de l’environnement. En effet, depuis son lancement en 1974, cette journée est devenue une plateforme mondiale afin de sensibiliser le public aux problématiques environnementales.

Désignée par les Nations Unis, cette journée souhaite également rappeler qu’il est possible et nécessaire d’agir ! Cette année, le pays hôte est l’Inde, un pays en tête de peloton en termes de « taux de recyclage des déchets ».

Pour l’ONU, il est primordial de garder en tête la problématique de pollution plastique, car chaque année « le monde utilise 500 milliards de sacs en plastique ». En parallèle, nous consommons 1 million de bouteilles en plastique chaque minute et 50 % du plastique que nous utilisons reste à usage unique ou jetable notamment concernant les emballages alimentaires.

Comme l’affirme la campagne de sensibilisation de l’ONU, il est temps de repenser notre utilisation du plastique. Le programme de développement durable à l’horizon 2030 réaffirme la résolution de « protéger durablement la planète et ses ressources naturelles » mettant en avant la préservation des écosystèmes aquatiques et terrestres en combattant la pollution plastique.