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Les poissons confondent l’odeur de leur nourriture avec celle des débris plastiques…

La revue britannique Proceedings B of the Royal Society vient de publier son étude démontrant que les poissons sont attirés par l’odeur des débris plastiques. Une véritable catastrophe. Confusion primaire Cela fait plusieurs années que l’Homme s’est rendu compte de l’ingestion massive de ses déchets plastiques par les poissons (entre autres). Tout le monde a […]

La revue britannique Proceedings B of the Royal Society vient de publier son étude démontrant que les poissons sont attirés par l’odeur des débris plastiques. Une véritable catastrophe.

Confusion primaire

Cela fait plusieurs années que l’Homme s’est rendu compte de l’ingestion massive de ses déchets plastiques par les poissons (entre autres). Tout le monde a alors rapidement conclu que les poissons étaient attirés par les formes des débris, parfois trompeuses. A cela s’ajoute maintenant l’attrait des poissons, testé au cours de l’étude, pour l’odeur des débris plastiques.

Les chercheurs ont présenté plusieurs échantillons à des anchois : des morceaux de plastique propres, des morceaux de plastique couverts d’algues, une simple odeur de nourriture et de la nourriture (pour briller en société, notez que c’est à l’occasion de cette étude que les scientifiques ont pour la première fois, attesté de l’utilisation des odeurs par les anchois adultes pour trouver de la nourriture).

Face à ces stimuli, « les bancs d’anchois ont réagi à l’odeur des débris de plastique (recouverts d’algues) en s’agrégeant davantage », ont constaté les chercheurs. Cette réaction a été également relevée en présence de nourriture ou de son odeur seule. Ils n’ont cependant pas réagi face aux débris propres. Ce que signale alors cette étude, c’est que les poissons ont tendance à confondre l’odeur des débris plastiques envahis par les bactéries ou par les algues avec celle de leur nourriture.

L’intégralité des résultats de l’étude est disponible ici.

L’Homme, cet ignare

A ce stade, il est capital de noter qu’en plus de provoquer trop souvent la mort des poissons qui l’ingèrent, l’accumulation de substances toxiques se répand doucement mais sûrement dans la chaîne alimentaire. L’Homme en faisant partie, on peut aussi parler d’une logique de retour à l’envoyeur ou d’une auto-intoxication ou encore d’un suicide général provoqué par la bêtise.

La belle poubelle bleue

Selon l’ONU, « si rien n’est fait et si on continue à ce rythme, il y aura plus de débris plastiques que de poissons dans les océans d’ici à 2050 ». En effet, tous les ans, ce sont plus de huit millions de tonnes de déchets plastiques qui se retrouvent dans les océans, responsables de la mort de près d’un million d’oiseaux marins, une centaine de milliers de mammifères marins et d’un nombre incalculable de poissons. A bon entendeur.

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Diane Scaya

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