Les huiles sont très prisées des Français qui en consomment 1,7 millions de tonnes chaque année. À elles seules, les ventes d’huile d’olive ont plus que doublé ces 15 dernières années. Quel est ce phénomène ? Comment faire la différence entre une huile grand public et une AOC ? Essentielle pour notre santé mais généralement achetée à la va-vite, l’huile et son marché largement dominé par les industriels nous révèle ses mystères. S’orienter dans un rayon huile relève parfois d’un exploit. Profusion d’étiquettes et allégations santé nous empêchent de réellement choisir celle qui sera la meilleure. Y en a-t-il une, d’ailleurs ?

« C’est avant tout un corps gras »

L’huile est un aliment santé certes mais c’est avant tout un corps gras. En termes de fréquence d’utilisation et en termes de quantité, il ne faut pas en consommer plus de 4 cuillères à soupe par jour. Ce qu’il faut regarder en achetant sa bouteille d’huile sont les acides gras polyinsaturés, les oméga 3 et oméga 6. En effet, on aura tendance à privilégier une huile riche en oméga 3. À ce jour, l’association huile d’olive et huile de colza permet généralement un bon apport en oméga 3, oméga 6 et oméga 9.

L’huile d’olive, le nouvel or vert

Dans les magasins alimentaires de luxe, on est passé de 5 références à 70, ce marché plein de ressources est généralement dominé par les marques distributeurs et les agro-industriels comme Puget, Carapelli, Maille. La qualité n’est pas toujours respectée pour ces produits, il s’agit généralement de matière grasse pour avoir de la matière grasse et rien de plus.

« Aujourd’hui on a peur de mettre 2 ou 3 euros de plus dans une huile d’olive mais on ne pense pas à l’économie qu’on réaliserait, peut-être 200 à 300 euros par mois sur les frais pharmaceutiques, à long terme » a confié Juan Arbelarez, chef du restaurant Nubé à Paris.

Les huiles à partir de graines

Les huiles de graines obtenues par sélection génétique sont, généralement, imbibées d’OGM. Il s’agit de graines de tournesol, de soja ou de colza dans lesquelles on ne trouve pas de polyphénols contrairement à l’huile d’olive. Ce polyphénol, quant à lui, a un rôle antioxydant, préventif sur les cancers et les maladies inflammatoires.

Bien choisir son huile est important

Il semblerait alors que l’huile d’olive reste la meilleure sur le marché. Les petits producteurs sont, actuellement en train d’émerger et font pâlir les gros distributeurs comme l’huile Grecque Kalios vendue en magasin bio.

Bien choisir son huile est très important, à Naples 180 sujets souffrant d’un trouble métabolique se sont vus prescrire un régime méditerranéen avec une huile d’olive jugée bonne. Après deux années, 66% de ces personnes ont connu une diminution des facteurs de risques, pression artérielle, cholestérol, insuline etc.  Les recommandations sont d’opter pour une huile d’olive de qualité car contenant une bonne part d’acides gras polyinsaturés, d’oméga 3, d’oméga 6 et 9 et de polyphénols, à l’intérieur. Veillez à ce que votre huile soit « extra-vierge » De plus, l’indication « obtenue directement des olives et uniquement par des procédés mécaniques » est un signe de qualité. Et surtout n’en consommez pas excessivement.

Pour commander notre Manifeste, cliquez sur l’image !