En juin 2017, la Ville de Paris a adopté un plan pour développer l’économie circulaire sur le territoire. Dans cet objectif, elle lance aujourd’hui un appel à projet pour des magasins 100% vrac et ateliers de réparation.
Cet appel à projet répond entre autres aux demandes des Parisien.ne.s exprimées à travers le Budget Participatif. Pour lancer une « transition nécessaire vers une économie moins gourmande en ressources », la Ville de Paris veut particulièrement soutenir le développement de commerces qui ne génèrent pas de déchets, ou qui permettent d’éviter la production de déchets en offrant une seconde vie aux objets.
Cet appel à projets veut stimuler l’ouverture de deux types de commerces en particulier :
– Les magasins 100% vrac, qui au-delà de la réduction des déchets d’emballage contribuent également à lutter contre le gaspillage alimentaire
– Les commerces dédiés à la réparation
Crédit : Acteurs Paris durable
Exemple de commerce dédié à la réparation, l’Etablisienne est un lieu unique à Paris qui propose tous les ingrédients nécessaires pour réparer, fabriquer, rénover ou personnaliser ses meubles et objets de décoration.
Afin d’accompagner l’installation de ces activités, la Ville de Paris s’associe pour cet appel à projets au GIE Paris-Commerces, structure créée en juillet 2017 pour prendre en charge la commercialisation des locaux en pieds d’immeubles des trois bailleurs sociaux de la Ville de Paris (Paris Habitat, RIVP et Elogie-SIEMP), qui détiennent 6 800 locaux dans Paris, soit 10% du commerce parisien.
Les candidats sélectionnés peuvent bénéficier de différentes formes de soutien :
– Une aide à la recherche d’un local par l’intermédiaire du GIE Paris-Commerces
– Une subvention d’investissement, afin de financer des travaux ou de l’achat de matériel, dans une proportion n’excédant pas 80% de financement public
– Une aide au démarrage à travers la mise en relation avec des financeurs solidaires ou une subvention d’amorçage en fonctionnement
Les candidats intéressés ont jusqu’au 30 mars 2018 pour déposer leur dossier. Pour les curieux, l’association Cap ou pas Cap recense déjà sur une carte des alternatives les commerces et associations de réparation et alimentation durable dans la capitale.
Crédits photo de couverture : Laurie Debove

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