Lors d’un entretien avec le point le nouveau ministre de l’éducation nationale Jean Michel Blanquer a annoncé son souhait de mettre fin aux devoirs maison.
Education : pour l’égalité des chances
« Jusqu’à aujourd’hui, il y a une querelle stérile entre ceux qui affirment que les devoirs sont indispensables à une qualité de l’apprentissage et ceux qui y voient un risque d’accroissement des inégalités sociales. Les deux ont évidemment raison » voici le point de départ abordé par Jean Michel Blanquer lors de l’entretien mené par le Point.
Paru le 25 mai, cette interview du nouveau ministre de l’éducation met en avant le souhait de mettre en place une solution face aux inégalités que peut représenter le soutien apporté aux élèves au sein des foyers. Il poursuit en développant son idée : « En effet, il est important que chaque enfant puisse travailler individuellement, au calme, pour faire des exercices, répéter ses leçons ou exercer sa mémoire et son sens de l’analyse. Mais d’un autre côté, il est évident aussi qu’il y a des disparités entres les élèves suivant la situation familiale. »
Les devoirs maison… à l’école
Ainsi, la proposition avancée par le gouvernement serait de faire les devoirs au sein des établissements, lors d’un temps d’accompagnent des élèves qui s’appellerait « devoirs faits ». Ce suivi serait proposé jusqu’à la fin du collège. Selon certaines informations de RTL la question du volontariat a également été abordée. Ainsi, tous les élèves volontaires pourraient rester après la classe afin de réaliser leurs devoirs et ce en étant accompagnés. Une possibilité pour les élèves qui reste primordiale et pourrait changer concrètement la vie des familles selon le ministre.
Mais comment ?
Rallongement du temps à l’école ? Réorganisation de la journée ou du rythme de travail ? Accompagnés par qui ? Bonne idée et soulagement pour les uns complication pour les autres, ce projet soulève beaucoup de questionnements tant au sein du corps enseignant que chez les parents.
Pour la présidente de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) Liliana Moyano, aménager des temps pour que les enfants puissent faire leurs devoirs à l’école sans rallonger le temps de travail est une nécessité. En termes de faisabilité, Jean Michel Blanquer, souhaite laisser les classes et écoles libre de propositions et mise sur toutes les options ainsi que sur la solidarité. Ainsi, les accompagnants pourraient être des professeurs ou des bénévoles : des retraités, des étudiants, des associations ou encore des jeunes en service civique. Autre proposition soulevée par le ministre : des classes de 12 élèves au sein des classes de CP et CE1 dès septembre. Affaire à suivre donc du côté des propositions de l’éducation nationale.

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