Lundi 22 mai, plus de 4 000 parties de corps d’animaux victimes du braconnage (dont des peaux de tigre et de rhinocéros) ont été brûlées par les autorités népalaises. Ce geste symbolique visait à envoyer le message suivant : « ces éléments provenant d’animaux menacés ne sont pas destinés à être commercialisés ».
67 peaux de tigres, plus de 350 peaux de rhinocéros et des poils de queue d’éléphants : autant de matières de valeur qui sont recherchées par les braconniers et qui ont été incinérées ce lundi 22 mai au Népal. L’opération a eu lieu dans le parc national de Chitwan, au centre du pays. Le geste fort des autorités népalaises n’est d’ailleurs pas sans rappeler celui du Kenya en 2016 qui avait brûlait son stock d’ivoire pour lutter contre le braconnage.
Maheswor Dhakal, responsable du département népalais des parcs nationaux de la protection de la faune, a alors déclaré à l’AFP : « En sa qualité de pays engagé dans la protection des espèces sauvages et de la biodiversité, le Népal a détruit des parties issues de corps d’animaux qui étaient conservées depuis plus de 20 ans », poursuivant : « Notre message est que ces éléments provenant d’animaux menacés ne sont pas destinés à être commercialisés ».

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