La multinationale française Veolia, spécialiste de l’eau et de la valorisation des déchets, a annoncé la construction du plus grand incinérateur d’Amérique Latine à Mexico. Cet incinérateur aura pour objectif d’alimenter le métro de la ville. Date de mise en fonctionnement de ce système ? 2020.
Un pas conséquent pour le lancement des systèmes valorisant les déchets
La mégalopole de Mexico et ses 20 millions d’habitants ne produisent pas moins de 13 000 tonnes de déchets par jour. Actuellement, 2/3 de ces déchets sont acheminés quotidiennement vers des sites d’enfouissement qui sont sur le point de déborder. Veolia est fier de ce projet qui permet une valorisation des déchets et la production d’énergie renouvelable et durable. C’est surtout l’ouverture d’un nouveau marché aussi bienfaiteur que croustillant explique Gustavo Migues, directeur de la zone Amérique Latine « Ce que nous allons faire à Mexico est la démonstration que notre expertise en matière de gestion des déchets a un bel avenir devant elle. Les besoins au Mexique, et plus largement en Amérique Latine, sont tels, que nous avons un potentiel de développement gigantesque. ». Le contrat remporté par Veolia pèse 886 millions d’euros.

Mise en route prévue pour dans 3 ans
Dès 2020, les 12 lignes du métro de Mexico seront directement alimentées par un incinérateur de déchets. Le PDG de Veolia, décrivant la production de l’incinérateur, explique : « Le site produira 965 gigawatts-heure (GWh) d’électricité par an, destinés à alimenter en énergie le métro de Mexico et couvrira 100 % des besoins de ce dernier. ». L’incinérateur traitera à peu près 1,6 millions de tonnes de déchets ménagers par an, ce qui n’est pas de trop pour la mégalopole de Mexico ! La filiale locale de Veolia, Proactiva Medio Ambiente a décroché l’appel d’offre du gouvernement de la ville ; ainsi, sa mission sera de penser, concevoir, mettre sur pied et entretenir cet incinérateur pendant trente ans.
Mexico court après la France
Cette unité d’incinération aura une capacité plus de deux fois plus importante que le plus gros équipement français (Ivry-Paris XIII par Sytcom qui gère environ 730 000 tonnes de déchets par an). Si la valorisation des déchets est de plus en plus pratiquée en France et à travers l’Europe, c’est un grand pas pour l’Amérique latine qui était encore très timide avant cette annonce.
Un choix positif impulsé par les tendances actuelles
Une fois de plus, les citoyens, les mouvements écologistes, les scientifiques et les gouvernements se sont unis pour faire changer la balance et l’attirer indéniablement vers des choix qui sauveraient notre planète. Des choix durables qui rapportent aussi aux entreprises qui les orchestrent.

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