Une étude américaine affirme que la hausse des températures prévues réduirait les récoltes de 31.5 % en moyenne.
Une baisse des récoltes
La réduction d’un tiers des récoltes de légumes, engendrée par une hausse des températures, une baisse des ressources en eau ainsi qu’une pollution de l’air, voici ce que présage une étude publiée par l’Académie américaine des sciences (PNAS).
Selon cette étude, les zones les plus touchées par cette perte de récoltes seront l’Europe du Sud, l’Afrique et l’Asie du Sud. Ces résultats sont le fruit d’une analyse de 174 études et de 1 540 expériences, traitant de « l’impact de l’environnement sur les récoltes et les contenus nutritifs des légumes » entre 1975 et 2016.
« Nous avons compilé pour la première fois toutes les preuves disponibles de l’impact du dérèglement climatique sur les récoltes et la qualité des légumes » résume un des auteurs, Alan Dangour.
Une urgence mondiale
D’après les chercheurs, il est nécessaire d’agir d’urgence en soutenant une « agriculture nouvelle », suggérant aux gouvernements de trouver « en priorité des solutions afin que les récoltes soient plus résistantes » à travers le monde.
« Notre analyse suggère que si nous continuons comme si de rien n’était, le dérèglement climatique réduira considérablement la disponibilité globale de ces aliments importants » précise Alan Dangour.
Une seconde étude du PNAS croise diverses données et établit le même constat :
« le climat se réchauffe, il devient de plus en plus probable pour différents pays de faire simultanément face à des pertes de récoltes majeures, ce qui a d’importantes implications pour les prix des aliments et la sécurité alimentaire ».
D’ici le milieu du XXIème siècle, il deviendra de plus en plus difficile de nourrir environ 10 milliards d’êtres humains sur Terre…