Alors que la déforestation fait des ravages environnementaux à travers le monde, l’Angleterre se lance dans un projet d’envergure : planter 50 millions d’arbres d’ici 2050 !
50 millions d’arbres
Faisant partie des nations les moins boisées d’Europe, avec environ 8% de surface boisée, l’Angleterre annonce un plan d’envergure. En effet, le département de l’environnement, de l’alimentation et des affaires rurales souhaite rehausser ce chiffre à 20% d’ici 2050. Sur les écrans de BBC 1, la première ministre britannique Theresa May, explique :
« Cela va prendre du temps de planter les millions d’arbres nécessaires au développement de cette forêt nationale, il ne s’agit donc pas d’un acte à court terme, mais l’engagement est bien là. »
Ainsi, dès mars, l’Ile se lancera dans le reboisement du nord du pays, en créant entièrement une forêt, de 50 millions d’arbres. Cette forêt créera un « couloir de verdure » d’Est en Ouest depuis Hull jusqu’à Liverpool. D’ici 2050 la Mersey Forest, la Manchester City of Trees, la South Yorkshire Community Forest, la Leeds White Rose Forest ainsi que le bois de Heywoods ne constitueront qu’une seule et même région boisée.
Le but de ce projet est dans un premier temps de créer un environnement propice à la conservation de la biodiversité et ainsi d’abriter une grande diversité biologique. Par la suite, ce projet permettrait de « piéger » près de 7 millions de tonnes de dioxyde de carbone. Cela contribuerait à limiter la quantité de gaz à effet de serre et l’impact de celui sur le changement climatique.
L’environnement au service de tous
Hormis ces effets incontestables sur l’environnement, cette surface boisée permettrait de protéger 190 000 foyers des risques d’inondations lors de fortes précipitations. Les racines des pins favoriseront l’aération des sols et pourront absorber l’eau.
L’économie pourra également profiter de ce nouveau poumon vert du territoire britannique. Création d’emploi, stimulation du commerce, augmentation de la valeur immobilière, les initiateurs du projet semblent confiants. Le tourisme est également un point positif que pourrait engendrer ce projet.
Le projet a néanmoins un coût. 566 millions d’euros, financés notamment par une dotation de 6,4 millions d’euros du DEFRA ainsi que par un soutien financier de la loterie nationale, la Heritage Lottery Fund.
Un projet audacieux qui pourrait largement porter ses fruits.

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