Le développement de l’agriculture urbaine
Sous la forme de jardins individuels, de parcelles partagées, de cultures dans des conteneurs ou encore de plans verticaux aménagés dans des tours, l’agriculture urbaine connaît un développement exponentiel.
Le terme regroupe l’ensemble des formes d’agriculture localisées en ville ou à leur périphérie, dont les produits et services sont principalement destinés aux villes. Graines, herbes aromatiques, mais aussi légumes, fruits et fleurs consommables peuvent être cultivés. Certains fermiers urbains choisissent quant à eux d’élever des animaux comme des poules ou des lapins.

Nourrir la population des villes
Selon la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), l’agriculture urbaine et périurbaine procure de la nourriture au quart de la population urbaine mondiale, et ce chiffre devrait augmenter.
« Les jardins potagers peuvent être jusqu’à 15 fois plus productifs que les exploitations des zones rurales, explique l’organisation. Une superficie d’un mètre carré peut fournir 20 kg de nourriture par an ».
Bénéfices multiples
Des données qui méritent d’être sérieusement prises au sérieux, d’autant plus que les bénéfices environnementaux sont multiples.
Cette nature au cœur de la ville améliore tout d’abord la qualité de l’air par la filtration des particules, l’absorption du CO2 et la production d’oxygène. Ensuite, elle maintient les sols vivants et prévient leur érosion grâce aux racines. Elle agit également sur le cycle de l’eau et sur l’alimentation des nappes phréatiques et protège de l’effet « Ilot de chaleur » au moyen de l’évapotranspiration, c’est-à-dire en émettant de la vapeur d’eau. Enfin, elle constitue un refuge pour la faune en surface.
Outre cela, l’agriculture urbaine, tout en générant des emplois et en créant un lien entre la nature et les citadins, offre des coûts de production et des émissions de CO2 plus bas que pour des produits agricoles importés.
En résumé, elle répond à la fois à des enjeux territoriaux, environnementaux, économiques et sociaux.