The Flying Seagull Project est une troupe britannique de joyeux lurons qui s’est mise en tête de créer du bonheur, de stimuler des rires et de partager de la joie.
Générateurs de joie
Depuis 2012, les jeunes clowns, musiciens, magiciens et danseurs traversent les frontières avec des sacs remplis de sourires à distribuer. Albanie, Roumanie, Ghana, Inde, Grèce… ils essaient d’être partout là où on a besoin d’eux. Ils se rendent dans des écoles, des maisons de retraite, des refuges ou des camps de réfugiés afin de partager, non pas des vivres ou des bouquins, mais des émotions positives.
Positivisme inspirant
En 2016, ce sont plus de 100 000 enfants qui ont émigré vers l’Europe ; ils vivent le plus souvent dans des conditions difficiles à cause des mauvaises dispositions d’accueil. L’un des membres de la troupe, interviewé par la BBC III, s’est posé des questions avant de se rendre dans les camps de réfugiés : « Est-ce le bon endroit pour nous ? Sommes-nous surs de ne pas les insulter en venant faire les clowns ici ? ». Les réactions émerveillées des enfants ont vite estompé ses doutes. Musique, cirque, art, danse, cinéma… les activités s’enchainent et remplissent les journées autrefois trop sombres de ces enfants arrachés à leur pays et parfois à leur famille « Ils peuvent jouer et tout simplement être des enfants normaux. ».

« Il faut jouer pour devenir sérieux », Aristote
« Au delà de la politique et de ces choses pour adultes, les enfants sont juste des enfants et aiment jouer à toute sorte de jeux, ils aiment courir partout et être félicités pour un dessin pourtant très moyen. Ils ont besoin de cela. Notre futur se dessine avec les rêves que l’on fait en étant enfant et qui deviennent un jour réalité. Je veux qu’ils sentent qu’ils peuvent faire n’importe quoi ! »
De plus, les sciences cognitives nous montrent qu’évoluer dans un environnement hostile pendant son enfance conditionne en large partie nos comportements futurs. En transformant ces camps en des terrains de jeu, le Flying Seagull Project permet aux enfants de modifier leur appréhension de l’environnement, d’en faire un espace plus sain. Loin de n’être qu’un éclat de soleil éphémère, ce type d’action bénéficiera aux enfants pour toute leur vie.

« Le mot progrès n’aura aucun sens tant qu’il y aura des enfants malheureux », Albert Einstein
Sources : BBC Three, The Flying Seagull Project
Crédits photos : The Flying Seagull Project

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