Maanasa Mendu, une jeune indienne âgée d’à peine 13 ans a mis au point un système permettant de transformer les énergies « naturelles » (solaire, éolienne et hydraulique) en électricité et ce à un coût extrêmement bas. Une petite révolution qui pourrait aider les millions de personnes qui n’ont aujourd’hui toujours pas accès à l’électricité courante.

Un parcours hors du commun

Maanasa Mendu, une collégienne américaine d’origine indienne, a remporté le prestigieux concours « Discovery Education 3M » aux Etats-Unis, qui promeut les meilleurs jeunes scientifiques américains. Les lauréats du concours sont sélectionnés sur leurs capacités à présenter leur projet à l’oral, leur inventivité et le caractère innovant de leurs idées, mais également pour leur passion des sciences et leur motivation. La jeune fille a été récompensée par une donation de 25 000 dollars pour développer son projet. Un prototype a d’ores et déjà été lancé : baptisé « HARVEST », ce dispositif devrait permettre, à l’image d’une plante, de transformer les vibrations du vent ainsi que l’énergie solaire et hydraulique en électricité, le tout pour un coût presque dérisoire.

C’est après une visite en Inde chez sa grand-mère que Manama Mendu a commencé à développer son projet. Confrontée à la misère et au manque de moyens d’une grande partie de la population, elle a eu à cœur de trouver une solution peu onéreuse et facilement réalisable afin de pallier le manque d’accès à l’électricité.

Aujourd’hui l’accès à l’électricité est une problématique majeure, et ce à l’échelle globale. Malgré les efforts de la Banque mondiale et de l’ONU, 1,2 milliard de personne n’y ont toujours pas accès et 2,8 milliards ne possèdent pas l’électricité courante (utilisation du bois ou de la bio-masse). Bien que cette nouvelle invention ne représente pas une réponse durable pour pallier l’ensemble de ces insuffisances, elle constitue une solution temporaire intéressante et durable au problème d’accès à l’énergie.

Des débuts prometteurs pour Maanasa Mendu

Maanasa Mendu, âgée d’à peine 13 ans, a fait une entrée fracassante dans le monde scientifique : après Mark Zuckerberg (créateur de Facebook) elle a été citée par le très prestigieux magazine « Forbes » qui recense chaque année les meilleurs inventeurs de moins de 30 ans. Pour l’heure, Maanasa garde les pieds sur terre et reste fidèle à son objectif premier : elle s’applique aujourd’hui à commercialiser son appareil afin de venir en aide aux plus démunis.

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