« Comment, impulsé par six militants de l’organisation basque Bizi, un grand mouvement citoyen pour le climat a-t-il émergé en quelques années en France ? »
Sorti le 8 novembre au cinéma, c’est ce que vous propose de découvrir le film « Irrintzina, le cri de la génération climat », documentaire dont l’actualité résonne alors que se déroule, en ce moment, la 23ème conférence des Nations Unies sur le changement climatique à Bonn : la COP23.
Bande-annonce
Une aventure humaine
De septembre 2013 à mars 2016, de Bayonne à Pau en passant par Paris, les réalisateurs Sandra Blondel et Pascal Hennequin, de Fokus21, avec toute une équipe de techniciens et journalistes de médias alternatifs, ont suivi la progression de ce mouvement militant incroyable.
Le coup d’envoi du « Tour Alternatiba » marque le début de la progression du mouvement. A coups de pédales et d’un village des alternatives à un autre, nous suivons l’essor du mouvement et découvrons tous les citoyens qui le rejoignent pour se mobiliser face au changement climatique. Le « Tour Alternatiba » a parcouru 5637 kilomètres avec des vélos de trois et quatre places, pour sensibiliser le grand public aux alternatives au changement climatique dans la perspective de la COP21 à Paris. A chaque étape, des Villages des Alternatives étaient organisés. En tout, 557 831 personnes ont participé à un Village Alternatiba ou à une étape du Tour !

Crédit : Irrintzina
Irrintzina est un film documentaire qui témoigne de l’éveil de centaines de milliers de consciences face à l’effondrement de notre monde, et de la formation d’une grande chaîne de solidarité humaine pour mieux s’y préparer.
Apprendre à marcher sur deux jambes
Alternatiba, c’est aussi des manifestations pacifiques et des actions de désobéissance civile non-violente, avec Action Non-Violente COP21, le fauchage de chaises à la BNP Paribas, le blocage du sommet offshore pétrolier. « Sans haine, sans violence, et sans armes »
Un des militants le dit très bien, face à l’impassibilité des décideurs politiques et pouvoirs publics, il s’agit « d’apprendre à marcher sur deux jambes : celle des alternatives, et celle de la résistance ». Tout au long du film, nous découvrons l’organisation collégiale d’actions de désobéissance civile et populaire de masse, où chacun trouve sa place en fonction de ses envies et de son degré d’engagement.

Crédit : Irrintzina
Si le fauchage des chaises et l’organisation d’un concert sauvage dans les agences BNP Paribas prêtent à sourire, le cœur se serre néanmoins devant les violences policières exercées sur les citoyens au sommet du pétrole offshore 2016 (MCEDD). Le cri du cœur d’une militante face à un policier est palpable : « c’est toi qui nous protèges ».
Car Irritzina, c’est bien un cri du cœur : un cri d’alarme face au danger que court notre monde, et un cri de joie poussé par des centaines de militants déterminés à y faire face, ensemble.
Pour trouver une projection près de chez soi, ou organiser une projection dans sa ville
>> http://www.irrintzina-le-film.com/les-projections/

Pour commander notre Manifeste, cliquez sur l’image !