Des milliers d’alternatives pullulent un peu partout dans le monde pour faire face à nos sociétés qui surconsomment. Tel le colibri de Pierre Rabhi où chacun doit faire sa part, des innovations frugales naissent et redonnent foi en notre humanité.
Au Guatemala, on transforme des vélos usagers en appareils électroménagers. On en fait des décortiqueurs de maïs, des mixeurs ou encore des pompes à eau. Baptisées les « bicimaquinas », ces inventions aident les habitants depuis quelques années déjà dans leurs tâches quotidiennes. « L’important n’est pas de convaincre mais de donner à réfléchir. » Il est important que notre monde prenne conscience de l’importance de ce genre d’innovation. C’est gratuit et ça marche à vie… pas mal non ?

Ça change des appareils électroménagers qui s’enrayent en moins de 4 ans, des garanties qui ne servent à rien, des prix exorbitants et surtout cette belle et ingénieuse invention de l’obsolescence programmée des produits. Le but ? Nous faire acheter des produits tous les quatre ans. Elle est pas belle la mondialisation ? Ces innovations frugales au Guatemala permettent aux personnes les plus pauvres de pomper l’eau, moudre le café, décortiquer les noix, voire même produire du shampoing en mixant de l’Aloe Vera… et tout cela grâce à un peu d’huile de coude… en pédalant !

Mayal Pedal est une ONG au Guatemala qui redonne vie aux vieilles bicyclettes pour aider les habitants dans leurs tâches quotidiennes, même ceux qui n’ont pas accès à l’électricité. Créée par Carlos Enrique en 1997, elle a déjà permis à de nombreux habitants de bénéficier de moyens pour une vie un peu plus « aisée ». L’association reçoit de nombreux dons venant du monde entier pour leur permettre de continuer leurs innovations.

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