Greenpeace frappe de nouveau avec une action de communication sur les risques des déchets plastiques sur une plage des Philippines.
Une baleine échouée sur la plage de Naic aux Philippines
On le sait Greenpeace ne manque pas d’imagination pour défendre ses causes et sensibiliser les populations. Le 11 mai dernier aux Philippines c’est une immense baleine artificielle remplie de déchets plastiques que l’ONG a décidé d’installer afin de marquer les esprits. Cette action fait suite à l’alerte que Greenpeace avait lancé il y a peu auprès des pays d’Asie (et du monde) sur la pollution causée par les déchets plastiques dans les océans.
En plus de cette création attirant l’attention de tous, l’organisation met en place une pétition afin de soutenir la cause. En effet, face à l’urgence de la situation, Greenpeace veut faire prendre conscience des différentes problématiques autour du sujet. L’ONG communique dans sa pétition l’importance de la prise de conscience de la part de la population mondiale et surtout les pays qui forment l’ASEAN (Association des Nations de l’Asie du Sud-Est). « L’océan est déjà rempli de 275 millions de tonnes de plastiques. D’ici 2050, cette pollution pourrait faire disparaitre les poissons. » expliquent-ils dans la pétition.

L’impact du plastique dans les océans
Nos mers et océans sont envahis par les plastiques. Cette matière si utile ne se dégrade pas de manière naturelle et vient causer de nombreux dangers sur l’environnement. Malheureusement ses impacts sont divers et les dangers réels, de manière parfois visible ou microscopique.
Exemple aussi frappant qu’inquiétant le « 7e continent » formé au large du Pacifique : cette « plaque » créée par un regroupement de sacs plastiques, bouteilles, filets et autres déchets s’étend sur l’équivalent d’un tiers des Etats-Unis, soit six fois la France. Dans un communiqué Greenpeace souligne également les proportions inquiétantes de ce phénomène à Saint-Louis, au Sénégal. D’après l’organisation, chaque année ce sont entre 4.8 et 12.7 millions de tonnes de plastiques qui finissent dans les océans.
Outre ces impacts visibles ce sont les impacts microscopiques qui inquiètent encore plus les spécialistes. Ils intègrent les chaines alimentaires de nombreuses espèces marines et se retrouvent dans les poissons pêchés ainsi que les sels marins. Sur un volume plus important ce sont les prises dans des filets ou encore des morceaux qui sont avalés par les oiseaux, les poissons, les tortues ou encore les cétacés qui causent leurs morts.

Agissons !
Des actions de grande ampleur sont donc nécessaires mais il reste inévitable d’agir à notre échelle sur la consommation de plastique. Diminuons, réutilisons, recyclons !
Il est temps de repenser nos habitudes de consommation afin de limiter notre impact voici quelques actions simples proposées par Greenpeace afin d’agir :
1 – Eviter les plastiques à usage unique : Prenez votre propre sac pour faire vos courses ; Evitez l’eau en bouteille ; Evitez l’achat de biens trop emballés.
2 – Evitez les microbilles : Certains produits cosmétiques utilisent des microbilles en plastiques qui finissent dans l’océan.
3 – Recyclez : Acheter des emballages en plastique recyclé et tenter de recycler de nouveau après utilisation. Rapprochez-vous d’antenne de recyclage.
4 – Nettoyez une plage : Cette action permet de dépolluer les plages et de prévenir les déchets rejetés à l’eau ! Informez-vous sur Greenwire des actions menées ou organisez vous-même une campagne de nettoyage.
Crédit Photo : Greenpeace

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