Nouveau pas en arrière pour la protection environnementale de la part de gouvernement Trump. L’administration américaine vient en effet d’annoncer son souhait d’ouvrir les eaux côtières à l’exploitation de pétrole et de gaz.
Un nouveau pas en arrière
Les Etats-Unis viennent d’annoncer leur intention ce jeudi, d’ouvrir 90% des eaux littorales américaines aux forages offshores. Cette décision revient donc sur les dispositions mises en place par le gouvernement de Barack Obama pour la protection environnementale.
Cette mesure est prise dans le cadre d’un nouveau programme de gestion des ressources maritimes en énergies, et devrait s’appliquer à compter de 2019 pour une durée de 5 ans.
Ainsi, le gouvernement souhaite accorder pas moins de 47 autorisations de forage durant ce quinquennat. Les eaux ouvertes comprennent également les côtes de la Californie, de la Floride, ainsi que de l’Arctique. Sur les 47 autorisations, 19 licences seraient accordées au large des côtes de l’Alaska, 7 sur les côtes Pacifique, 12 pour le golfe du Mexique et 9 au sein de l’Atlantique.
La défense de l’environnement en opposition
Les organisations de défense de l’environnement ainsi que les élus des zones concernées manifestent leur opposition à ce projet.
« L’expansion des forages offshores rencontre une forte opposition émanant des représentants des deux partis, des communautés littorales tout comme des gouverneurs d’Etats comme le New Jersey, ma Californie du Nord, la Californie du sud, la Virginie et la Floride » a précisé l’une des plus grands ONG de défense de l’environnement des Etats Unis (Sierra Club). Ils précisent :
« Plutôt que d’écouter les gens qu’ils sont censés servir, Trump et Zinke écoutent les industriels qui ont financé leur campagne et composent leur administration ».
Ce sont également de nombreux gouverneur qui font part de leur opposition à cette mesure.
Rick Scott, gouverneur de la Floride a tenu à rappeler son opposition face aux mesures permettant de développer les forages au large de son Etat au sein d’un communiqué où il précise : « j’ai tout de suite demandé à rencontrer le secrétaire Zinke pour discuter des préoccupations soulevées par ce projet et de la nécessité de retirer la Floride de la liste. »
De son côté, le ministère des ressources naturelles à quant à lui d’ores et déjà communiqué que 155 parlementaires américains avaient fait parvenir des lettres encourageant « l’ouverture de nouvelles zones maritimes à l’exploration pétrolière et gazière ».

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