Une catastrophe sans précédent. L’extinction des abeilles notamment en Ardèche. 310 ruches se sont éteintes sur 480 cet hiver chez les Belval, du jamais vu pour ces apiculteurs de père en fils. L’année précédente, les Dal Zovo perdaient 6 millions de leurs abeilles… Que se passe-t-il ? Du sud de l’Ardèche à Alès, ils sont plus d’une quinzaine d’apiculteurs à être touchés. Ils ont tout perdu cet hiver et s’inquiètent pour leur activité d’apiculteur, qui comme les abeilles, est en train de disparaitre. Une enquête a été lancée pour tenter comprendre.
Le cas d’Olivier Belval
Olivier Belval est installé en GAEC, Groupement Agricole d’Exploitation en Commun, avec un collègue dans la commune de Banne. Cet hiver, plus de 75% de leurs abeilles sont mortes. Apiculteurs de père en fils, les Belval n’ont jamais vu ça. Personne ne comprend réellement d’ailleurs ce qui se passe.
« C’est une catastrophe sans précédent. Mon père lui-même était apiculteur bio pendant 30 ans et n’a jamais vu autant de mortalité d’abeilles, on est à plus de 75% de mortalité d’abeilles, on ne comprend pas ce qui se passe » a confié Olivier à Francebleu.
80 000 euros de chiffre d’affaires, perdus
Plus de 80 000 euros de chiffre d’affaires ont été perdus. Olivier doit maintenant racheter 250 essaims afin de pouvoir continuer à exercer son métier. Un financement participatif a alors été mis en place. Le but est de récolter 25 000 euros.
Le cas de Nicolas et Delphine Dal Zov
Toujours en Ardèche, le couple a perdu 6 millions d’abeilles au cours de l’hiver 2015/2016. En effet, le couple avait décidé d’opter pour un traitement bio, voulant absolument éviter un traitement chimique pour leurs abeilles. Mais malheureusement, ce traitement jugé bon a décimé plus de 50% de l’exploitation. Environ 43 000 euros pour lesquels Justice ne sera pas rendue.
La récolte 2016, la plus mauvaise depuis 40 ans
La production de miel française connaît une crise difficile, du jamais vu. Les industriels préfèrent les miels low cost, importés de Chine ou d’Amérique du Sud. Et les Français n’y prêtent pas attention, ce qu’ils veulent généralement, c’est le produit à moindre coût. Pour être apiculteur aujourd’hui, il faut – a minima – posséder 200 ruches par personne mais comment faire lorsqu’il n’y a plus d’abeilles et qu’aucune enquête n’apporte la vérité ?

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