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Depuis cette année, plus de la moitié de l’humanité vit en ville

"Les pays en développement sont responsables de 95 % de la croissance urbaine mondiale et absorbent 5 millions de nouveaux urbains chaque mois", contre 500 000 dans les pays développés, notait alors le rapport des Nations Unies.

Depuis plus de dix ans, l’ONU considère que plus de la moitié des humains vivent en ville. En 2008, on constatait que 700 villes s’étaient créées depuis les années 1990, accueillant plus de 250 millions d’habitants.

Natalité très forte et risque climatique

« Les pays en développement sont responsables de 95 % de la croissance urbaine mondiale et absorbent 5 millions de nouveaux urbains chaque mois », contre 500 000 dans les pays développés, notait alors le rapport des Nations Unies.

Cette tendance, qui n’a pas changé aujourd’hui, s’explique par une natalité extrêmement dynamique au Sud. Les citadins de ces pays au développement exponentiel se trouvent particulièrement vulnérables au risque climatique. Environ 500 millions d’habitants vivent dans la zone côtière de faible altitude, à moins de 10 m au-dessus du niveau de la mer. À Lagos, la majorité des 22 millions d’habitants vivent à moins de 2 m au-dessus de ce niveau. À Dacca, 18 millions d’habitants, beaucoup souffrent déjà régulièrement des inondations.

Crédit Photo : Mike Valdivia

En revanche, dans les pays développés et notamment en Europe  »près de la moitié des villes restent sous les 1 % de croissance démographique et 40 % d’entre elles perdent de la population ».

Impact environnemental

Cependant, si les villes occidentales comprennent moins d’habitants, leur impact environnemental reste très fort. Plutôt que sa taille, ce sont les modes et les niveaux de vie, les politiques environnementales, la structure d’une ville qui déterminent la quantité de gaz à effet de serre émise. À titre d’exemple, San Diego avec ses 5 millions d’habitants, aux États-Unis, émet plus que São Paulo et ses 36 millions d’habitants, au Brésil.

Crédit Photo : Ryoji Iwata

Au niveau mondial, les villes produisent plus de 70 % de ses émissions de dioxyde de carbone et consomment entre 60 à 80% de l’énergie totale, n’occupant que 3 % de la masse continentale de la planète.

En 2050, l’ONU prévoit que la population urbaine s’élèvera à 5,3 milliards d’habitants. Un quart vivra en Afrique, qui connaît aujourd’hui la révolution urbaine la plus brutale. Près des deux tiers vivront en Asie, où se placeront les 5 villes les plus peuplées : Tokyo, New Delhi, Shanghai, Bombay et Pékin. En 1950, New York se plaçait comme la plus grande ville du monde avec environ 12 millions d’habitants. En 2030, elle ne fera déjà plus partie du palmarès des 10 plus grosses villes du monde.

Imag à la une : STR / NurPhoto via AFP

Marine Wolf

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