C’est au tour du secteur du gaz et de l’électricité de passer à l’action. Suite à la décision de mercredi, la CGT appelle à des mois de grèves et d’actions, alternant « temps forts » et « temps faibles ».
« Faire converger les luttes »
Après les cheminots qui annonçaient 36 jours de grève jusqu’en juin, ce sont les salariés du secteur de l’énergie qui sont appelés à la grève par CGT Mines Energie, dont la décision a été statuée mercredi 28 mars.
« Pendant trois mois, nous allons organiser des mouvements de grève, mais aussi intervenir sur notre outil de production pour faire reculer ce gouvernement », précise Sébastien Menesplier, secrétaire générale de la fédération CGT Mines Energie.
« Il s’agit de défendre un service public de l’énergie et contrer sa libéralisation ».
Ainsi la mobilisation sera effective dès le 3 avril. Parmi les actions envisagées, des baisses de charges dans les centrales nucléaires sont à prévoir, des coupures d’électricité ciblées (notamment contre des entreprises), ou encore le passage en heures creuses de zones géographiques.
L’objectif du syndicat reste de faire converger les luttes menées. Ainsi, le mouvement sera parfois calé sur les autres secteurs alternant ainsi des périodes de « temps forts » combinées avec les cheminots, les éboueurs, Air France, la fonction publique, les services publics.
Les revendications
Concrètement, un bilan de déréglementation de secteur est demandé par la CGT affirmant que la « libéralisation du secteur a totalement détruit le service public de l’électricité et du gaz ».
De plus d’ici le 18 avril, la CGT Mines Energie souhaite travailler sur un projet. Celui-ci aura pour but de « structurer la filière énergétique ». « Nous souhaitons que la France ait une véritable politique industrielle du secteur énergétique, que l’on sorte du secteur marchand » affirme la fédération.

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