Selon le vote des députés, les repas dans la restauration collective devront comprendre au minimum 50 % de produits bio ou écologiques d’ici 2022.
50 % de produits écologiques
Manger sain c’est bien, manger bio c’est mieux. Alors que le bio devient une préoccupation en termes d’alimentation, ce sont les cantines scolaires qui ont reçu une attention particulière de la part de l’ancienne ministre de l’écologie Delphine Batho.
En effet, son objectif était d’inscrire la présence d’au moins 50% de produits bio ou écologiques dans les cantines au sein d’un projet de loi Agriculture et Alimentation.
Aujourd’hui c’est chose faite. La Commission des affaires économiques de l’Assemblée, qui examinait depuis mardi le projet de loi, a adopté des amendements en faveur du « projet cantines ». Ainsi, jeudi 19 avril, les députés ont voté que les repas de la restauration collective publique devront comprendre au plus tard en 2022, au moins 50% de produits issus de l’agriculture biologique.
« La président de la République avait pris l’engagement devant les citoyens durant sa campagne électorale de +50% de produits bio, écologiques, ou issus de circuits courts dans les cantines scolaires et les restaurants d’entreprises » a déclaré la députée des Deux Sèvres. Cette obligation concernera l’ensemble des établissements scolaires et universitaires, les établissements qui accueillent des enfants de moins de six ans mais également les centres de santé, sociaux et médico-sociaux, même privés.
De nombreux dispositifs
Dans les faits, les repas devront comprendre des produits acquis selon des modalités, prenant en compte le coût du cycle de vie du produit, la provenance, le label, et les certifications environnementales. La part fixée pour le bio est d’au moins 20% de la valeur totale. Le projet prévoit également de mettre l’accent sur l’acquisition de produits équitables. Par ailleurs, une réglementation de la matière des contenants et des contenants de réchauffe a été adoptée afin de pouvoir en interdire l’utilisation du plastique dans les établissements de restauration collective.
En parallèle, un amendement porté par Laurence Maillart Méhaignerie a également été adopté. Celui-ci prévoit que les organismes de restauration collective publique servant plus de cent couverts par jour devront inclure une alternative à base de protéines végétales aux repas qu’ils proposent.
Pour rappel, au sein des cantines, la mention « fait maison » est présente depuis juillet 2014. Ce dispositif permet d’identifier les plats élaborés en interne à partir de produits crus.

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