Deux jours après l’accueil du premier réfugié homosexuel de Tchétchénie par l’Etat français, la pétition lancée par Avaaz atteint plus d’un million et demi de signatures.
Multiplication des mobilisations
Tant du côté des citoyens que du côté des hommes et femmes politiques, de plus en plus de personnes se mobilisent afin de fermer les camps de torture et de concentration pour homosexuels en Tchétchénie. Depuis leur découverte par le journal tchétchène indépendant Novaïa Gazeta, ONG, chefs d’Etat et citoyens tentent de stopper la folie du dirigeant en poste depuis octobre 2016, Ramzan Kadyrov. Pour l’instant, Vladimir Poutine, qui a la main mise sur cette région de l’Europe de l’Est et est responsable de la mise au pouvoir de Kadyrov, ne réagit pas, malgré les interpellations de la part de chefs d’Etat tels qu’Angela Merkel ou Emmanuel Macron.
La force des pétitions
Depuis le lancement de la pétition d’Avaaz, plus d’un million et demi de personnes ont déposé leur signature en ligne : « Nous, citoyens inquiets issus du monde entier, vous exhortons fermement à mettre un terme à la répression dont les homosexuels font l’objet en Tchétchénie, et à faire respecter les valeurs de justice et de tolérance. » La lettre adressée à Vladimir Poutine et aux autorités russes a pour vocation d’ouvrir le dialogue et de libérer plus d’une centaine d’hommes âgés de 16 à 50 ans, enfermés et torturés pour la simple raison de leur orientation sexuelle. Si malheureusement, la multiplication des pétitions leur fait perdre de l’ampleur, il est capital de se rappeler que quelques secondes prises en ligne pour affirmer son soutien ont de vraies conséquences positives que les chefs d’Etats et institutions ne peuvent ignorer.
Nombreuses sont les actions qui ont été prises suite à une mobilisation massive des internautes, le directeur exécutif d’Amnesty International, Salil Shetty le confirme : « Avaaz incarne un espoir pour l’humanité contre l’injustice, et un caillou dans la chaussure des institutions et des dirigeants peu scrupuleux. ». Ne sous-estimons pas notre impact sur les dirigeants et n’hésitons pas à unir nos forces pour arrêter cette cruauté qui n’est pas sans nous rappeler les horreurs de la Seconde guerre mondiale. Si vous aussi, vous avez déjà prononcé les mots « plus jamais ça », vous savez ce que vous avez à faire.

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