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Aggravation des inégalités et cadeaux aux plus riches : le véritable programme de Le Pen

« Le programme de Marine Le Pen est ultra favorable aux riches, et notamment aux riches qui sont propriétaires » décrypte l'économiste Anaïs Henneguelle.

« Orienter les dépenses publiques vers les plus riches et le patronat, en affirmant que cela incitera les entreprises et les ménages aisés à avoir les comportements espérés. L’objectif est de leur faire des cadeaux en affirmant qu’ainsi ils relocaliseront leurs activités ou leur fortune en France – une version nationaliste de la thèse du “ruissellement”, qui a pourtant fait la preuve de son inanité lors du quinquennat d’Emmanuel Macron. […] Le programme du RN est un projet néolibéral au service du patronat et des ménages aisés ». Voila la description du programme du RN en faveur du pouvoir d’achat que faisait le collectif des Economistes Atterrés dans un rapport publié il y a un mois. Un article de Florian Grenon.

La notion de priorité de l’enjeu est parfaitement utilisée par Marine Le Pen depuis le début de sa campagne. Tout miser sur le pouvoir d’achat, thème le plus cher aux yeux des français. Éviter de parler d’immigration, d’Europe. Pourtant, si elle est élue, la première mesure de la candidate RN ne sera pas en faveur du pouvoir d’achat. 

Elle s’empressera d’aller devant le Parlement Européen pour demander l’instauration de la primauté du droit français sur le droit européen, premier pilier du démantèlement de l’UE au profit d’une Europe des nations qu’elle appelle de ses vœux. Une Europe proche de la Hongrie de Viktor Orbán, de la Pologne d’Andrzej Duda, et d’un autoritarisme fantasmé.

Seconde mesure qu’elle imposerait, l’organisation d’un référendum sur l’immigration, dont les principaux articles sont non conformes à la Constitution française et européenne. 

Sa communication est bien rodée puisque sur la première page de son site de campagne, aucune information ou mesure sur la refonte de l’UE n’est mentionnée. Les mesures sur l’immigration sont quant à elles mentionnées en dix-neuvième position, après celles sur le handicap, la protection des animaux, le numérique, le patrimoine, l’écologie. Bref, Marine Le Pen excelle dans l’art du camouflage. 

L’absence de débat depuis le début de campagne a bénéficié à Marine Le Pen qui n’a pas dû s’expliquer sur son rapport à l’Europe, à l’immigration et sur le pouvoir d’achat. La confrontation avec Emmanuel Macron hier soir a été assez abrupte pour elle. Se faisant recadrer sur son programme économique dès les premières minutes, elle n’a jamais réussi à expliquer en quoi elle « redonnerait leur argent aux français ». 

Et pour cause, ladite « candidate du pouvoir d’achat » n’a rien de social, son programme est la suite de la « politique néolibérale qui s’est imposée ces 40 dernières années » explique Anaïs Henneguelle, économiste, chercheuse au au LiRIS (Rennes 2) à l’IDHES (École normale supérieure de Paris-Saclay). « Marine Le Pen est la candidate des riches » explique l’économiste. 

« Elle réalise un hold-up sur le terme social. C’est dingue qu’elle ait réussi à faire croire qu’elle promouvait des mesures sociales et que plein de gens embrayent la dessus alors que son programme est extrêmement néo-libéral » explique Anaïs Henneguelle, membre du collectif des Economistes Atterrés, pour La Relève et La Peste. 

Soutien au patronat et aux grandes entreprises

Principale cause de la perte de pouvoir d’achat des français, la non-indexation des salaires sur l’inflation. Bien conscients du problème, Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot, Fabien Roussel, et même la très néo-libérale Valérie Pécresse entendaient réhausser les salaires. 

La meilleure solution serait « d’indexer les salaires en fonction de l’inflation » selon Anaïs Henneguelle, mais cette mesure est difficilement applicable, et serait potentiellement destructrice pour un certain nombre d’entreprises qui verraient leurs masses salariales exploser. Cela risque d’alimenter la spirale inflationniste. 

Marine Le Pen, tout comme Emmanuel Macron, entretient une « politique économique de l’offre appliquée depuis 40 ans » selon Anaïs Henneguelle. Une politique qui vise à favoriser l’activité des entreprises en proposant des baisses de charges et d’impôts, en simplifiant les réglementations, pour qu’elles puissent développer leurs activités avec l’espoir qu’elles embaucheront plus tard. Marine Le Pen n’entend donc pas réhausser les salaires. 

Mais alors que propose t-elle ? Une exonération de cotisations patronales sur une hausse de 10% des salaires pour les entreprises qui augmenteraient les salaires jusqu’à trois fois le SMIC. L’utilisation du conditionnel est importante dans cette phrase, car il n’existe aucune contrepartie pour forcer les entreprises à appliquer cette mesure. On ne peut pas anticiper la politique salariale des entreprises. 

La hausse des salaires de 10%, même exonérée de cotisations patronales, engendrera une hausse de la masse salariale des entreprises. La candidate RN mise donc sur leur bon vouloir pour augmenter les salaires. La mesure de Marine Le Pen ne sera applicable que dans les « grosses entreprises », qui ont les moyens d’augmenter leurs masses salariales, mais celles-ci joueront-elles le jeu? C’est là toute la question. Dans tous les cas, les petites structures n’auront pas ou peu la possibilité d’augmenter les salaires. 

Pour comprendre la réflexion, on peut prendre l’exemple du Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE) de 100 milliards d’euros instauré en 2013 par Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie. Comme pour l’exonération de cotisations patronales de Marine Le Pen, il s’agit d’une politique de l’offre qui mise sur la volonté des entreprises de jouer le jeu. 

Selon le rapport sur l’Évaluation du CICE publié par FranceStratégies en 2020, 100 000 emplois ont été créés grâce au CICE en 2016 : « ce qui est faible, rapporté au coût du CICE, de l’ordre de 18 milliards d’euros en 2016. » Soit une dépense étatique de 180 000 euros par emploi. Une gabegie énorme.

Aucune mesure pour le « pouvoir d’achat » ne concerne les indépendants, les chômeurs et les allocataires des minima sociaux. Elle ne propose pas non plus de revaloriser le point d’indice des fonctionnaires, qui n’a pourtant pas évolué depuis 10 ans alors que l’inflation augmente. Seuls les enseignants verraient leurs salaires augmenter de 3% par an.

« Les chômeurs et les plus pauvres n’ont aucune place dans le programme de Marine Le Pen. Elle ne compte pas revenir sur la réforme de l’assurance-chômage, qui a considérablement réduit le niveau de l’Aide au Retour à l’Emploi. Dans la lignée de l’action de Macron, Le Pen compte continuer de criminaliser les chômeurs en créant un ministère de la lutte contre les fraudes. Dans son programme, il n’y a également rien sur les APL, ni les allocations logements » explique Anaïs Henneguelle, membre du collectif des Economistes Atterrés, pour La Relève et La Peste

Lire aussi : Le gouvernement passe en force le pire de la réforme chômage

Avec Marine Le Pen au pouvoir : des inégalités qui exploseraient 

« Le programme de Marine Le Pen est ultra favorable aux riches, et notamment aux riches qui sont propriétaires » indique Anaïs Henneguelle. 

Il y a 5 ans, en début de quinquennat, Emmanuel Macron entreprenait sa très controversée réforme sur l’ISF. Créant l’IFI, Impôt sur la Fortune Immobilière, le président décidait de taxer le patrimoine immobilier mais pas le patrimoine financier. 

A l’inverse d’Emmanuel Macron, Marine Le Pen compte créer un IFF, Impôt sur la Fortune Financière, et exonérer de taxes les résidences principales si le patrimoine brut, patrimoine comprenant l’immobilier plus les actifs financiers (bijoux, voitures, comptes courants ou encore épargne), ne dépasse pas 1,3 millions d’euros. C’est exactement le contraire de ce qu’a mis en place Emmanuel Macron avec son IFI. 

Selon Anaïs Henneguelle, « ni l’un ni l’autre n’ont raison puisqu’il faudrait faire les deux » pour réduire les inégalités. Les principales disparités en France sont liées à la propriété immobilière. Le gouffre entre les propriétaires et les locataires ne cesse de s’accroître. 

Selon l’INSEE, il existe « une France à deux vitesses ». Depuis 20 ans, les inégalités se creusent. L’accès à la propriété se réduit. En 2018, 3,5% des ménages possédaient 50% du parc locatif en France, en excluant les 6,7 millions de logements détenus par des sociétés HLM et entreprises privées. Parmi ces 3,5%, un certain nombre seront taxés par Marine Le Pen car disposant d’un patrimoine supérieur à 1,3 millions d’euros.

En 2018 toujours, 10 % des ménages français avaient un patrimoine brut supérieur à 607 700 euros. L’immobilier représente la majeure partie (56%) du patrimoine brut de ces 10 %. selon l’étude Patrimoine Immobiliers : Diversités Européennes menée par Luc Arrondel. Parmi ces 10% les plus riches, combien seront taxés ? Combien ont un patrimoine supérieur à 1,3 millions d’euros ? La part de la population imposable à l’IFF de Le Pen apparaît faible. 

Bien qu’il ait l’avantage de revenir sur l’imposition de la fortune financière, l’IFF supprimerait une partie non négligeable des taxes sur l’immobilier, et « intensifierait les écarts de richesses entre propriétaires et locataires » explique Anaïs Henneguelle. Entre l’IFI de Macron et L’IFF de Le Pen, on est loin de l’ISF regretté par de nombreux français. 

L’accès à la propriété est généralement le fruit d’héritages, qui reproduisent les inégalités de générations en générations. Et surprise, Marine Le Pen propose une baisse de la taxation sur l’héritage. Elle entend exonérer d’impôts les donations des parents mais aussi des grands-parents à leurs enfants et petits-enfants jusqu’à 100 000€ par enfant tous les dix ans. 

Emmanuel Macron avait déjà réformé le système de donation. Aujourd’hui sont exonérés d’impôts les transmissions de 100 000 euros de patrimoine brut par enfant tous les 15 ans. A l’époque, Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, dénonçait « une gifle aux catégories populaires […] permettant aux plus aisés d’accumuler encore plus, et donc de reproduire les inégalités de revenus. » Marine Le Pen entend donc aller encore plus loin en réduisant l’écart entre les donations à 10 ans. 

« Là encore, c’est une mesure qui est favorable aux plus riches. Cette mesure va accroître davantage les inégalités » explique Anaïs Henneguelle, membre du collectif des Economistes Atterrés, pour La Relève et La Peste

Summum de l’imposture, dans son programme, Marine Le Pen explique que la mesure profitera « aux familles modestes et à la classe moyenne ». 

Anaïs Henneguelle réagit : « c’est n’importe quoi, les familles modestes et classes moyennes n’ont pas 100 000 euros par enfant et par parent à transmettre tous les 10 ans. »

Seule mesure bénéfique à la classe moyenne, Marine Le Pen exonérera de frais de transmission les biens immobiliers d’une valeur inférieure à 300 000 euros. 

Lire aussi : En France, la crise du logement est une « bombe sociale à retardement »

Une jeunesse discriminée

Dans son « fourre-tout » de programme pour le pouvoir d’achat, Marine Le Pen prévoit également d’exonérer d’impôt sur le revenu les jeunes actifs de moins de 30 ans. 

Derrière une mesure alléchante, ne seront concernés, en réalité, uniquement les jeunes ayant déjà un salaire conséquent. En France, seulement 44% des foyers paient l’impôt sur le revenu. Ces ménages sont évidemment les plus aisés. Cette mesure engendrera une augmentation des inégalités entre jeunes. 

Le projet de loi est également destiné à lutter contre la fuite des cerveaux, qui concerne principalement les jeunes diplômés voire surdiplômés. 

Marine Le Pen propose également un prêt immobilier à taux zéro pour les jeunes couples français de moins de 35 ans. Le terme français est important. Quelle sera sa définition juridique ? Est-ce compatible avec la constitution française et européenne ? Cet emprunt pourra aller jusqu’à 100 000 euros. Les familles qui en bénéficieront pourront arrêter son remboursement si elles ont un troisième enfant. Une politique nataliste directement inspirée de Andrzej Duda et de Viktor Orbán. 

Le président Hongrois a mis en place une multitude de mesures natalistes : prise en charge de 70% du salaire lors d’un congé parental après la naissance d’un enfant, réduction d’impôts, ou encore prêt à taux zéro d’un maximum de 33 000 euros pour une naissance dans les cinq ans. Une politique instaurée en 2016-2017 qui n’a pas engendré une augmentation des naissances puisque le taux de natalité en Hongrie est passé de 1,53 enfants par femmes en 2017 à 1,49 en 2019. 

Surtout, cette politique nataliste, habilement dissimulée tout au long de ses interventions pour la course à la présidentielle et curieusement absente des questions des journalistes, est une flagrante illustration du racisme qui caractérise la politique de Marine Le Pen : les bébés blancs, oui, les bébés issus de l’immigration, non.

Si Marine Le Pen, comme son homologue hongrois Viktor Orban veulent instaurer une politique incitant la population à faire des enfants, c’est pour une raison très simple : l’Europe est en hiver démographique depuis 1974. Le renouvellement de sa population ne se fait pas assez vite sur la seule base des naissances. La France, comme le reste de l’Europe, a besoin des immigrés, voilà la réalité.

Lire aussi : Immigration : il faut réconcilier la société pour trouver des solutions humaines et justes

Marine Le Pen entend conserver le système actuel des retraites, c’est-à-dire un départ à la retraite à 62 ans. Un retour en arrière par rapport à 2017, lorsqu’elle voulait revenir à la retraite à 60 ans. Certaines personnes pourront bien partir à la retraite à 60 ans, mais seulement celles ayant commencé à travailler tôt et ayant 40 ans de cotisations.

« On a quelqu’un qui se présente comme très social mais qui ne veut revenir ni sur la réforme des retraites, ni sur la réforme de l’assurance chômage » analyse Anaïs Henneguelle.

D’ailleurs, le Rassemblement National n’a jamais participé aux manifestations contre la réforme des retraites de 2019-2020. Mieux encore, les parlementaires RN n’ont pas souhaité voter au moment des délibérations sur la réforme à l’Assemblée Nationale. Ils étaient tout simplement absents. 

Point important, Emmanuel Macron et Marine Le Pen proposent de réindexer les retraites sur l’inflation. Sur le minimum vieillesse, Marine Le Pen veut l’augmenter pour atteindre 1000 euros par mois, mais Emmanuel Macron entend pousser la hausse jusqu’à 1100 euros s’il est réélu. 

Lire aussi : Réforme de la retraite : l’arnaque néolibérale qui provoque une mobilisation historique

Seulement deux mesures réelles pour le pouvoir d’achat

Principale mesure en faveur du pouvoir d’achat : la baisse de la TVA sur l’énergie (gaz, électricité, fuel, carburants) de 20 % à 5,5 %. Anais Henneguelle indique que cette mesure, non « ciblée », n’est pas orientée vers les plus modestes. Cette baisse bénéficiera à la totalité de la population, c’est une mesure égalitaire et pas d’équité. Elle ne réduira pas les inégalités. 

Marine Le Pen veut également abaisser la TVA à 0% sur 100 produits de première nécessité. Ce que Marine Le Pen ne dit pas, c’est que la majorité des produits alimentaires sont déjà taxés à hauteur de 5,5% (les viandes, poissons ou encore farine). Si elle les taxe à 0%, cela provoquera une baisse minime en caisse. A la fin du mois, cela pourrait engendrer des bénéfices de « 10 à 15 euros », ce qui n’est pas négligeable pour des personnes en situation de précarité mais pas suffisant. 

Selon Anaïs Henneguelle, « Marine Le Pen aurait sûrement dû proposer un chèque consommation, cela serait beaucoup plus facile à faire. On imagine la complexité pour choisir les 100 produits en question. Tous les industriels vont se battre pour que ce soit leurs produits qui soient désignés ». L’économiste craint également qu’on « oriente les pauvres vers les produits de moins bonne qualité. On va détaxer les produits qui ne sont pas bio par exemple ». 

Contrairement à Marine Le Pen, Emmanuel Macron proposera des chèques à la consommation pour les ménages les plus modestes. Le montant de ce chèque n’a pour l’instant pas été communiqué. En comparaison avec Marine Le Pen, la mesure a l’avantage d’être ciblée vers les plus modestes. LREM affirme également que ce chèque permettra « d’acheter des produits bio et locaux » souvent « inaccessibles pour les familles précaires ». 

Baisse des impôts de production, baisse des cotisations patronales, baisse de la TVA, baisse des impôts sur l’héritage, exonération d’impôt sur le revenu des jeunes actifs jusqu’à 30 ans, prêt à taux zéro, mais comment Marine Le Pen va t-elle financer son programme ?

Elle qui entend réformer et investir dans le secteur de la santé, dans la sécurité, dans les prisons. Quand on regarde son chiffrage, elle parle de 68 milliards d’euros de dépenses nouvelles, mais dans ces dépenses elle n’inclut ni le prêt à taux zéro, ni la baisse des cotisations patronales, ni la baisse de la TVA. D’après l’Institut Montaigne, l’application du programme de la candidate engendrerait 119,6 milliards d’euros de dépenses supplémentaires.

Dans le même temps, Marine Le Pen surestime les recettes nouvelles. Elle pense pouvoir économiser 55 milliards d’euros, quand l’Institut Montaigne estime les économies à 17,8 milliards d’euros. La candidate considère qu’elle récupérera 16 milliards grâce à sa politique sur l’immigration : exclusion des étrangers des aides sociales, réforme de la politique du droit d’asile, ou encore remplacement de l’aide médicale d’Etat par une « aide d’urgence vitale ». Or, d’après l’Institut Montaigne, ces réformes rapporteraient environ 10 milliards.

Marine Le Pen entend également financer son programme en arrêtant les cotisations françaises auprès de l’Union Européenne, de l’ordre de 5 milliards d’euros par an. « Cela équivaut à retirer la France de l’UE, parce que l’UE n’acceptera pas de nous garder si on ne paye plus » explique Anaïs Henneguelle. 

Marine Le Pen envisage de gagner 8 milliards d’euros sur les agences de l’État, c’est-à dire les universités, le CNRS, le CEA (Centre d’Energie Atomique), et Pôle emploi. En quelque sorte c’est moins de moyens pour la recherche et pour l’accompagnement des chercheurs d’emplois. 

In fine, le programme de l’autoproclamée candidate du pouvoir d’achat est bien maigre en faveur des classes moyennes et populaires. Un exemple flagrant de mensonges politiques et promesses sans substance.

Crédit photo couv : Image by Grégory ROOSE from Pixabay

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