Après un an au Mexique, une jeune étudiante s’est lancée dans une aventure entrepreneuriale en créant sa ligne de bijoux (a)typique de la culture Huichol. Et ce, pour notre plus grand plaisir !
« On voyage pour changer, non de lieu, mais d’idées » (H. Taine)
Lorsqu’on dit que les voyages forment la jeunesse, c’est loin d’être une formule vide de sens. En effet, plus d’un jeune sur 3 part à l’étranger durant ses études. Mais finalement, qu’est-ce que cela implique de « partir à l’étranger » ? C’est perdre ses repères, devenir capable d’en créer de nouveaux, tenter des aventures incongrues, manger différemment, rencontrer des dizaines de personnes avec leurs différences et leurs richesses, tomber amoureux, puis en fait non, se passionner pour un pays et sa culture… Partir à l’étranger, c’est un peu revivre l’expérience d’être un enfant qui a besoin de voir, d’écouter, de toucher et de sentir pour comprendre un monde nouveau.

Ivresse créative
Lorsqu’Alexandra s’est rendue au Mexique dans le cadre de ses études de commerce, elle ne pouvait même pas imaginer l’aventure entrepreneuriale dans laquelle elle s’embarquait. Lors de son voyage, elle se passionne pour la culture Huichol et son artisanat unique au monde à travers lequel s’exprime les visions chamaniques de ce peuple hors du commun. Malgré la modernisation du Mexique, ils continuent d’adorer la pointe sud du désert du Sonora, qu’ils considèrent comme le centre du monde. Si ces derniers vivent à présent dans les montagnes à plus de 500 kilomètres de là, ils traversent le désert durant plus de trois semaines chaque année, tel un pèlerinage. Les Huichols sont les Gardiens du Cerf Bleu, et à travers le désert, ils retrouvent de petits cactus verts dépourvus d’épines appelés Hikuri (Peyotl), considérés comme les empreintes de ce Cerf. Le peyotl incarne la sagesse suprême, la connaissance et ses effets se retrouvent sur les perles finement assemblées.

Sur la rampe de lancement
Tombée amoureuse de cette culture très singulière, Alexandra décide d’embarquer dans sa valise une partie du patrimoine ancestral Huichol. Elle lance alors avec deux acolytes, Andy et Ludovic, sa marque de bijoux : Florapada. Le tissage des perles est réalisé au Mexique entièrement à la main et peut parfois nécessiter jusqu’à 2 jours de travail tandis que l’assemblage est finalisé à Paris. Autant vous dire que la rencontre entre l’authenticité artisanale Mexicaine et le design contemporain Européen est assez explosive (dans le bon sens du terme). Pour la petite histoire, Florapada signifie « L’échappée de la fleur » et transcrit le moment de consommation du peyotl permettant de communiquer avec les dieux et d’échapper au monde ennuyeux des mortels.


L’entreprise au service de l’éducation
Alexandra, Andy et Ludovic sont ambassadeurs de l’art Huichol en France ainsi que de certaines valeurs. En effet, la responsabilité sociale et l’éthique sont au cœur du projet Florapada grâce à son partenariat avec l’association Mexicaine Lazos. A chaque bijou acheté, un livre est offert à un enfant de l’école Benito Juarez. Le programme #MySchoolBook représente un engagement durable et fort auprès de nombreux enfants qui ne demandent qu’à apprendre avec du matériel adéquat.

Dernière étape avant le grand saut
Après des mois de préparation, le trio de choc a enfin sorti sa toute première collection sous le thème des divinités Huichol. Aujourd’hui, ils ont besoin d’atteindre 200 précommandes afin de pouvoir se lancer définitivement dans l’aventure de leur vie. Jusqu’ici, ils ont osé, se sont donnés les moyens, ont vécu des surprises, des petites déceptions et de grandes joies : tout ce que l’aventure entrepreneuriale peut offrir. Grâce à la plateforme de crowdfunding ulule, ils espèrent bien n’être qu’à leurs débuts et lier l’authenticité d’une culture créative à la mode française.
Pour vous faire plaisir, c’est ici.
Pour leur faire plaisir, c’est ici aussi.
Crédit Photos : Florapada

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