David Gross est un reporter allemand qui nous embarque dans une aventure pleine d’espoir diffusée sur ARTE. Durant 5 semaines, il arpente l’Europe afin de dénicher des solutions anti-gaspillage.

Joyeux projet

Aujourd’hui, 1/3 de la production mondiale de nourriture est gaspillée. C’est une aberration environnementale et humaine lorsque l’on sait qu’une personne sur 9 dans le monde souffre de la faim. David Gross, amoureux de la nature et de la bonne cuisine, a mis sur pied un projet plein d’enthousiasme : découvrir 5 pays européens et leur politique en terme de gaspillage. Avec sa benne à ordures transformée en véritable cuisine et sa voiture qui roule à l’huile alimentaire, David Gross nous livre les secrets des alternatives locales pour un monde sans gaspillage !

Initiatives locales pertinentes

En Belgique, il s’installe à la cantine du Parlement européen pour récupérer tous les plats non consommés de la veille, en Allemagne, il s’est déhanché lors de la disco-soupe, en Autriche, il analysera à la loupe le contenu des poubelles de supermarchés, aux Pays-Bas, il croquera des insectes et lors de sa dernière et ultime étape en France, il s’est penché sur le gaspillage du poisson. Il se rendra à Rungis où transitent entre 40 et 50 tonnes de poissons par semaine avant de remonter la chaîne d’approvisionnement et de transformation étape par étape. Entre deux points de rendez-vous, il fait la rencontre de la cuisinière et auteure Sonia Ezgulian qui offre des cours à la Maison des Solidarités à base d’épluchures de légumes et de sardines soi-disant périmées.

Le cercle vertueux du Panier de la Mer

Il se rend également au Port de St Guénolé, en Bretagne où des mesures exemplaires ont été prises pour éviter le gaspillage du poisson. L’équipe du Panier de la Mer ont ainsi sauvé 650 tonnes de poisson invendues en transformant les poissons « moches » ou « indésirables » avec des salariés en insertion avant de les redistribuer dans des foyers modestes via les associations d’Aide Alimentaire. C’est à cette occasion qu’il rencontre sa dirigeante qui explique l’importance de la modification des modes de consommation des français : le saumon et la crevette ne sont pas les seuls poissons consommables, il est capital d’apprendre à consommer des poissons locaux ! C’est plus économique, plus écologique et le goût est au rendez-vous !

Nous sommes les acteurs du changement

Il faut en effet se poser la question : si les plus petits poissons et les espèces « non commercialisables » sont rejetées et gâchées à ce point (la FAO estime que la moitié des poissons pêchés sont rejetés par dessus bord), c’est bel et bien que le consommateur n’en veut pas. À nous de changer les choses !

C’est donc une aventure pleine de bon sens et de découvertes culinaires et agiles que nous offre ce reportage par David Gross. Continuons à en parler, continuons à partager ces expériences et ces connaissances, à éveiller nos consciences et celles de nos proches, continuons à améliorer nos modes de consommation pour un futur durable, plus juste et plus pertinent.

Les reportages en intégralité sont à retrouver ici

Crédits Photos : SWR/Mischief Films – SWR

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