Le parc animalier la Pinède des Singes a reçu pour ordre de la préfecture des Langes d’euthanasier environ 150 macaques pour cause de liquidation du parc. Du côté des défenseurs de l’environnement et des animaux, l’incompréhension règne et la colère fait rage.
Une histoire de procédure
En avril 2016, la Pinède des Singes a été placée en liquidation judiciaire car elle n’était plus en capacité d’assumer financièrement la mise en conformité de ses installations telle que la demandaient les services d’hygiène vétérinaires. Des négociations avec les autorités ont alors commencé afin de trouver des moyens de replacer les animaux dans de nouveaux parcs. Le zoo de Labenne avait proposé aux autorités de reprendre le parc à sa charge, seulement, il a à son tour échoué à le remettre aux normes.
Incompréhension et rage
La Fondation 30 Millions d’Amis et la Fondation Brigitte Bardot avaient proposé dès l’annonce de la liquidation, des solutions permettant de reloger la majorité des singes dans des sanctuaires. La préfecture des Landes n’a pas averti ces associations, ni ne semble avoir pris en considération leurs propositions de « relogement » de ces singes. La préfecture se justifie en rappelant la possible contamination des singes au virus de l’herpès, mortel pour l’Homme, ce qui n’aurait pas été un problème s’ils avaient été recueillis au sein du sanctuaire AAP aux Pays-Bas.
Par ailleurs, suite à cette décision, Brigitte Bardot a publié une lettre ouverte au préfet des Landes qui s’est répandue comme une nuée de poudre sur les réseaux sociaux.
Seulement 2 survivants et une tentative d’intrusion
Deux jours suivant les abattages massifs des macaques, la préfecture des Lande a lancé une mise en garde suite à une tentative d’intrusion dans le parc animalier. En effet, deux macaques ayant perdu le contact avec leurs congénères vivent en semi-liberté dans le parc et ont échappé pour l’instant à l’euthanasie. La préfecture des Landes souligne « l’impérieuse nécessité de ne pas perturber les deux singes actuellement détenus dans ce parc zoologique et de ne pas obérer le travail des professionnels engagés dans leurs soins. » – par « soins », il faut entendre plus clairement « euthanasie ».

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